La décision d’accueillir cette conférence réaffirme l’engagement historique de la France en faveur de la santé mondiale. Depuis le début des années 2000, la France a été à l’avant-garde de la mobilisation internationale en participant à la création du mécanisme novateur qu’est le Fonds mondial, dont elle est le deuxième bailleur historique avec 4,2 milliards d’euros de contribution, dans le cadre de sa politique de mise en œuvre des objectifs de développement durable. Le Fonds mondial intervient aujourd’hui dans plus de 100 pays en développement et représente 57 % des financements mondiaux contre le paludisme, 20 % pour le VIH/sida, et 65 % pour la tuberculose, permettant des progrès exceptionnels dans l’accès aux traitements et à la prévention contre les épidémies.
« Nous avons accompli des progrès majeurs dans la lutte contre les grandes pandémies. La France qui a toujours eu un rôle prépondérant dans cette lutte poursuit son engagement. La conférence de reconstitution des fonds doit être un moment de mobilisation de la communauté internationale, de la société civile et de l’opinion publique. […]D’ici 2019, La France mobilisera tous ses leviers d’influence pour favoriser le réengagement des acteurs historiques et de nouveaux acteurs qu’il s’agit de convaincre. […] Chacun est concerné et doit prendre conscience de sa responsabilité à agir » estime Agnès Buzyn
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