Tout en s’appuyant sur l’acquis très fort que représente la reconnaissance de la profession d’IBODE, le ministère des Solidarités et de la Santé se montre également attentif aux transitions et à l’indispensable continuité des activités dans les blocs opératoires. C’est pourquoi seront étudiées, en étroite concertation avec l’ensemble des représentants médicaux, soignants et enseignants, des mesures transitoires qui sécuriseront l’exercice actuel des infirmiers expérimentés non IBODE, sans remise en cause du cadre réglementaire organisant la reconnaissance d’actes exclusifs.
Cette démarche sera conduite en lien avec la réingénierie de la formation des IBODE : très attendue des professionnels, elle sera engagée dès janvier 2020 en vue d’être effective d’ici la rentrée universitaire de septembre prochain.
Les modalités d’accès au cursus d’IBODE, qui imposent 2 ans d’exercice en tant qu’infirmier pour pouvoir entrer en institut dans le cadre de la formation continue, seront revues à cette occasion afin que les étudiants infirmiers puissent d’emblée compléter leur formation initiale pour intégrer le métier d’IBODE, rejoignant ainsi les autres métiers d’infirmiers spécialisés. Cette mesure prendra effet en septembre 2020.
Par ces actions, le ministère entend aboutir à une solution équilibrée, permettant tout à la fois d’assurer la poursuite des activités opératoires, de fluidifier l’accès aux études d’IBODE, de moderniser la formation de ces professionnels et de préserver leur exercice spécifique.
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