Journée mondiale de l’AVC : prévenir, traiter tôt, informer

Chaque année en France, près de 150 000 personnes sont victimes d’un AVC (accident vasculaire cérébral), soit une toutes les 4 minutes. Aujourd’hui encore, l’AVC constitue la 2ème cause de décès chez l’adulte et la 1ère cause de handicap acquis.

Dans 85% des cas, il se traduit par un infarctus cérébral avec arrêt brutal de la circulation sanguine en un endroit du cerveau et, dans 15%, par une hémorragie cérébrale avec rupture d’un vaisseau cérébral.

A l’occasion de la journée mondiale du 29 octobre, la direction générale de la santé (DGS) et la direction générale de l’offre de soins (DGOS) confirment la détermination du gouvernement à améliorer la prévention et l’information de la population avant, pendant et après un AVC, depuis les signes d’alerte jusqu’à l’accompagnement du handicap.

La prévention est une priorité pour réduire les facteurs de risque

Chacun peut agir tout au long de sa vie pour réduire les facteurs de risques et vivre en meilleure santé. Une alimentation moins salée et mieux équilibrée, la lutte contre le surpoids, l’arrêt du tabac, la réduction de la consommation d’alcool, la pratique d’une activité physique régulière, la lutte contre le stress sont autant d’actions qui diminuent les risques d’hypertension artérielle, d’obésité, de diabète, d’hypercholestérolémie pouvant favoriser la survenue d’un AVC.

La prévention, c’est aussi réduire le risque cardio-neuro-vasculaire des personnes déjà à risque. C’est aussi organiser les soins de 1er recours pour évaluer régulièrement ce risque et prendre en charge les personnes à risque élevé d’AVC. Les leviers d’intervention sont multiples. En plus des mesures de prévention, le professionnel de santé pourra faire une prescription médicale d’activité physique, organiser la prise en charge d’un surpoids ou d’une obésité, planifier la surveillance et le traitement d’une hypertension artérielle, d’un diabète, d’une hypercholestérolémie.

Les mesures mises en œuvre par les autorités sanitaires, notamment le plan national de réduction du tabagisme, la taxe sur les sodas et l’étiquetage nutritionnel « Nutri-Score » participent directement de la réduction de ces risques.

Soutenu par l’ensemble du gouvernement, le plan national de santé publique « Priorité prévention », qui regroupe toutes ces mesures, concrétise la volonté de placer la prévention au centre des actions pour améliorer la santé de la population et créer un environnement favorable à la santé.

Traiter précocement et prendre en charge dans des unités spécialisées

L’AVC est une urgence médicale voire vitale : son traitement rapide réduit considérablement le risque de séquelles. Il nécessite une chaine coordonnée de professionnels agissant en un temps record:que ce soit par l’acheminement des personnes victimes vers les 135 unités neuro-vasculaires (UNV) réparties sur tout le territoire ou par le recours à la télémédecine, au plus près des patients.

Chaque année, 2/3 des patients victimes d’AVC sont pris en charge dans un établissement de santé disposant d’une UNV : ils n’étaient que la moitié en 2010. Ainsi, par l’accès à des plateaux d’imagerie diagnostique et interventionnelle, ils peuvent bénéficier plus largement de ce qui constitue encore une innovation : la thrombectomie, technique qui renforce le traitement de certains infarctus cérébraux par le retrait du caillot obstruant la circulation sanguine.

Autre priorité : le suivi des personnes victimes et leur « retour précoce à domicile accompagné », amélioré depuis 2015 par la consultation systématique d’évaluation post-AVC. Dans l’année qui suit l’épisode, celle-ci permet de déceler des séquelles passant parfois inaperçues et d’apporter des solutions aux besoins de compensation pour le maintien d’autonomie, gages du confort de vie.

« Agir vite, c’est important »

L’AVC est une urgence dont le traitement doit débuter le plus tôt possible pour limiter les séquelles.

 Pour en savoir plus, consultez le dossier internet du ministère


Contacts presse

 Direction générale de la santé (DGS)
Tél. 01 40 56 84 00
presse-dgs@sante.gouv.fr

 Direction générale de l’offre de soins (DGOS)
Tél. 01 40 56 47 43
dgos-com@sante.gouv.fr