Point de situation COVID-19| Communiqué de presse du 21 juillet 2020

La circulation du virus est en augmentation sur le territoire national. Elle se traduit notamment par une hausse du nombre de recours à SOS médecins, des passages aux urgences, du nombre de clusters et de nouvelles hospitalisations.

En Mayenne, la situation épidémiologique fait l’objet d’une surveillance renforcée en raison d’une incidence et d’un taux de positivité des tests élevés. Cette situation témoigne du fort potentiel évolutif qui demeure quand le virus circule et que les conditions de transmission sont favorables.
En Guyane, le pic épidémique semble dépassé mais la région reste classée à un niveau de vulnérabilité élevé.

La circulation virale étant toujours active, le gouvernement a renforcé les mesures de protection en rendant obligatoire le port du masque grand public en milieu clos dès le 20 juillet. Cette mesure ne doit pas être considérée indépendamment des autres gestes barrières qui restent plus que jamais de mise (respecter une distance d’au moins un mètre avec les autres, se laver les mains régulièrement, éternuer ou tousser dans son coude, se saluer sans se serrer la main et éviter les embrassades).

Alors que de nombreux Français profitent de leurs congés d’été, les comportements de chacun doivent être adaptés en raison de la circulation virale. Les déplacements, événements et regroupements familiaux ou amicaux, sont des facteurs susceptibles de favoriser la reprise de l’épidémie.

La dynamique épidémique est observable, entre autres indicateurs, grâce au taux de reproduction ou R, c’est-à-dire au nombre de personnes infectées par une personne malade. Il ne doit absolument pas être appréhendé seul et doit être utilisé et analysé avec prudence lorsque le nombre de cas est faible ou qu’une campagne de tests est lancée. Sans ces précautions, son usage peut donner l’impression d’une aggravation de l’épidémie, qui est réelle, mais souvent plus modérée.

Aujourd’hui, 188 pays sont touchés par la pandémie de COVID-19. 14, 7 millions de personnes ont été atteintes, 610 654 personnes en sont décédées, mais plus de 8,3 millions de personnes en ont guéri. L’Europe reste fortement impactée avec plus de 2,7 millions de cas et 200 162 décès.

Le virus circule sur l’ensemble du territoire national, comme le montre le nombre de nouveaux « clusters » (547 cas groupés en incluant ceux détectés en EHPAD depuis le 9 mai ; 8 nouveaux depuis hier, mais 339 clôturés).

SOS médecins a réalisé 413 interventions pour suspicion de COVID-19, soit 4% de l’activité totale. Les services d’urgence ont noté 215 passages pour ce même motif, soit 0,6 % de l’activité totale.

6 482 personnes sont hospitalisées pour une infection COVID-19. 455 malades atteints d’une forme sévère de COVID-19 sont hospitalisés en réanimation. 4 régions (Île-de-France, Grand-Est, Hauts-de-France et Guyane) regroupent 70% des patients hospitalisés en réanimation. En Outre-Mer, on relève 202 hospitalisations, dont 34 en réanimation.

Depuis le début de l’épidémie, 106 296 personnes ont été hospitalisées et 79 734 personnes sont rentrées à domicile. 30 165 personnes sont décédées en France, dont 19 649 personnes au sein des établissements hospitaliers et 10 516 en établissements sociaux et médico-sociaux. Santé Publique France nous signale un retraitement des données relatives aux décès en établissements sociaux et médico-sociaux aboutissant à une diminution du nombre de décès.


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