Engagement 1 : Développer les stages des futurs médecins en cabinet de ville

 Au-delà de la médecine générale, ouverture de stages en cabinet de ville, maison ou centre de santé pour les étudiants en 2ème et 3ème cycles des études médicales dans plusieurs spécialités médicales, en particulier gynécologie médicale, ophtalmologie, pédiatrie, dermatologie
 Possibilité pour les internes d’assurer des gardes dans le cadre de la permanence des soins ambulatoires

Les enjeux

Pour attirer les jeunes vers la médecine libérale, il est essentiel de les former dans les conditions réelles de leur futur exercice.
A ce jour, le stage en cabinet de ville n’est prévu que dans le programme de formation de médecine générale. Or la problématique concerne toutes les spécialités médicales.
Les pratiques médicales en ville doivent donc être plus massivement intégrées à la formation initiale, afin de faire découvrir aux étudiants les spécificités de l’exercice libéral et de les sensibiliser au lien ville/hôpital, nécessaire dans la prise en charge des patients.

Les actions

  • Atteindre en 2017 l’objectif d’un stage réalisé en médecine générale pour 100% des étudiants de 2ème cycle. Dans 8 régions, cet objectif est atteint : dans les autres, le développement des équipes de soins primaires et des communautés professionnelles de territoire faciliter l’émergence de nouveaux terrains de stage. Cet objectif sera également atteint par la valorisation de la filière universitaire de médecine générale, qui s’appuie entre autre sur l’engagement 4 du Pacte territoire santé.
  • Renforcer la connaissance de l’exercice de la médecine libérale dans les autres spécialités de ville :
    • en ouvrant la possibilité aux les étudiants de 2ème cycle de réaliser des stages en cabinet de ville, maison ou centre de santé, dans plusieurs spécialités : gynécologie médicale, ophtalmologie, pédiatrie, dermatologie.
    • en élargissant, sur la base de ces mêmes spécialités médicales, les stages de 3ème cycle en cabinet de ville, maison ou centre de santé, auprès des médecins libéraux spécialistes.
  • Permettre aux internes de participer à la permanence pour être sensibilisés à l’ensemble de l’exercice libéral.
  • Garantir la qualité de la formation des stages en lançant une mission nationale d’évaluation des conditions actuelles de fonctionnement.