Les enjeux
Pour répondre aux nouveaux enjeux de santé (vieillissement de la population, développement des pathologies chroniques…), la formation initiale doit évoluer.
Attirer et mieux former les futurs médecins à l’exercice en ville est une priorité : pour ce faire, il est indispensable que davantage de médecins exerçant en ville soient enseignants. De fait, cette diversification de l’exercice concourt aussi à l’attractivité de la profession.
Les jeunes médecins libéraux peuvent être chefs de clinique : ils consacrent une partie de leur activité aux soins en cabinet de ville, maison ou centre de santé et l’autre partie à l’enseignement et à la recherche. Il existe d’ores ett déjà 80 chefs de clinique des universités de médecine générale. Il n’y a pas d’équivalent pour les autres spécialités médicales de ville.
Les actions
Doubler le nombre de postes de chefs de clinique des universités en médecine générale d’ici 2017 : cette mesure contribuera à valoriser la filière universitaire de médecine générale.
Elargir le statut de chef de clinique aux autres spécialistes libéraux, comme par exemple la gynécologie médicale, l’ophtalmologie, la pédiatrie ou la dermatologie.