Circulaire DGAS/2A/5B no 2005-445 du 3 octobre 2005 relative à lexpérimentation de la dotation globale de financement dans les services tutélaires
NOR : SANA0530397C
Date dapplication : immédiate.
Textes de référence :
Loi no 2004-1 du 2 janvier 2004 relative à laccueil et à la protection de lenfance (art. 17) ; Loi no 2005-841 du 26 juillet 2005 relative au développement des services à la personne et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale (art. 11) ;
Décret no 2004-128 du 9 février 2004 modifié relatif à lexpérimentation des dotations globales de financement prévues à larticle 17 de la loi no 2004-1 du 2 janvier 2004 relative à laccueil et à la protection de lenfance ;
Arrêté du 20 janvier 2004 modifié fixant la liste des personnes morales privées ou publiques prévue à larticle 17 de la loi no 2004-1 du 2 janvier 2004 relative à laccueil et à la protection de lenfance.
Texte abrogé ou modifié : circulaire no 2004-526 DGAS/5 B du 29 octobre 2004 relative à lexpérimentation de la dotation globale de financement dans les services tutélaires.
Annexes :
Annexe I : liste des départements expérimentateurs en 2006 ;
Annexe II : annexe relative aux propositions budgétaires et aux indicateurs ;
Annexe III : annexe relative aux prélèvements ;
Annexe IV : guide méthodologique ;
Annexe V : bilan 2004 des indicateurs.
Madame et Messieurs les préfets de région (directions régionales des affaires sanitaires et sociales) ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (directions départementales des affaires sanitaires et sociales (participant à lexpérimentation pour mise en oeuvre, ne participant pas directement pour information), direction de la solidarité et de la santé de la Corse et de la Corse-du-Sud, direction de la santé et du développement social de la Guadeloupe, direction de la santé et du développement social de la Martinique, direction de la santé et du développement social de la Guyane [pour information]).
Le présent cahier des charges a pour objet de préciser les objectifs de lexpérimentation et sa prolongation ainsi que de définir la démarche opérationnelle de lexpérimentation pour 2006, en précisant le choix des sites et des structures, le rôle des différents intervenants, les outils et le calendrier.
1. Rappel du contexte
1.1. Objectifs
Suite aux conclusions du rapport des trois inspections et du rapport Favard davril 2000, il a été décidé de réformer le dispositif de protection juridique des majeurs. Ainsi, le 12 novembre 2002, deux groupes de travail ont été mis en place dont un sur le financement des mesures.
Ce dernier a préconisé de modifier le mode de financement actuellement en vigueur et a proposé la mise en place dune dotation globale de financement (DGF). Le choix de la DGF a été fait en raison des dérives et dysfonctionnements occasionnés par le système en vigueur du « mois mesure », qui ne permet pas dallouer les ressources en fonction de lactivité réelle des services de tutelle. En effet, il ne prend en compte ni la nature de la mesure, ni sa durée, ni le public concerné. Il a, de plus, un caractère inflationniste puisquil conduit à allouer des ressources en fonction du seul volume de mesures gérées.
Lobjectif dun financement sous forme de dotation globale est :
- dapprécier de manière plus précise et dans le cadre dune procédure budgétaire contradictoire, les besoins réels des prestataires et dallouer ainsi les ressources de façon plus équitable sur le territoire ;
- daméliorer les mécanismes de financement public ;
- de rémunérer les opérateurs en fonction de la prestation délivrée.
Considérant quune mise en place immédiate de la dotation globale était prématurée, à la fois pour les services tutélaires mais également pour les services déconcentrés, il a été décidé dexpérimenter ce nouveau mode de financement. Cette expérimentation a débuté en 2004 dans dix départements et a été étendue en 2005 à six autres.
1.2. Bilan des années précédentes
et prolongement de lexpérimentation
Lexpérimentation, qui a débuté en 2004 et a été prolongée en 2005, a eu pour but dapprécier la pertinence et la faisabilité du dispositif et de préparer techniquement à la fois les associations, les services déconcentrés de lEtat et les organismes finançant les tutelles aux prestations sociales adultes (TPSA), avant généralisation de ce mode de financement.
En 2004, elle sest effectuée dans dix départements (Alpes-Maritimes, Finistère, Loire-Atlantique, Meurthe-et-Moselle, Morbihan, Nord, Pas-de-Calais, Seine-et-Marne, Var et Vendée). Pour lannée 2005, elle a été étendue aux autres associations des départements déjà expérimentateurs et à six autres départements (les Deux-Sèvres, la Meuse, la Nièvre, le Val-dOise, la Seine-Maritime et lIlle-et-Vilaine). Elle a concerné 31 associations en 2004 et 47 en 2005.
Les DGF ont été versées aux services expérimentateurs respectivement par lEtat et par lorganisme débiteur principal des prestations sociales. Leurs montants ont été fixés par les DDASS suite à une procédure contradictoire avec les services tutélaires et lavis des CAF.
Le bilan de la campagne budgétaire 2004 avait mis en évidence, parmi les point positifs, la pertinence de la cotation des mesures en points pour comparer les services entre eux et pour identifier les spécificités de chaque structure, ainsi que lintérêt de la procédure contradictoire pour ce dernier objectif, lamélioration de la trésorerie des services et, parmi les points négatifs, des problèmes de remplissage pour quelques indicateurs, en particulier les temps dintervention directe auprès du majeur protégé et de transport, du fait de labsence des informations nécessaires dans certains services et dun calendrier serré.
Afin daméliorer lallocation des ressources, des modifications ont donc été apportées pour la campagne budgétaire 2005. Il sagissait de fixer les DGF au niveau départemental, et non national, en y associant le niveau régional ; pour la DGAS, délaborer une circulaire dorientation budgétaire et une circulaire fixant les moyennes nationales des indicateurs, dexpérimenter de nouveaux indicateurs et de transmettre des données selon plusieurs phases.
Les deux années dexpérimentation de la dotation globale de financement dans les services tutélaires permettent de conclure que ce mode de financement semble plus approprié que le financement sous forme de mois-mesures. Il permet, même si le système na pas fonctionné de la façon la plus efficiente possible, dallouer les ressources au regard de lactivité de lassociation et en tenant compte de ses spécificités. Toutefois, à lissue de ces deux années, il semble, à nouveau, prématuré de généraliser à lensemble du territoire ce nouveau mode de financement. En effet, ces deux années nont pas permis dutiliser toutes les potentialités offertes par ce nouveau mode de financement. Il apparaît donc opportun de prolonger dune année supplémentaire lexpérimentation afin de rendre le dispositif plus opérationnel avant sa généralisation.
Cette année supplémentaire permettra :
- une meilleure appropriation par lensemble des acteurs des indicateurs et de leur utilisation pour lallocation des ressources ;
- dexpertiser de nouveaux indicateurs et de fiabiliser des indicateurs jugés, pour linstant, non pertinents, en raison notamment dune collecte de linformation difficile ;
- dassocier les DRASS au processus de financement afin de pouvoir juger du niveau territorial le plus pertinent ;
- de préparer lensemble des services déconcentrés et lensemble des associations.
Cette prolongation saccompagne dune extension à 11 autres départements. Au total, 42 % des mesures gérées seront couvertes par lexpérimentation. La liste des départements qui participeront à lexpérimentation en 2006 figure en annexe I de la présente circulaire.
La liste des nouveaux départements a été établie avec lobjectif de favoriser lexpérimentation du niveau régional.
2. Le pilotage de lexpérimentation
selon les niveaux territoriaux
La première année, le département avait été choisi comme niveau territorial pour mettre en oeuvre au niveau local lexpérimentation et ce, dans la continuité des dispositifs de financement en vigueur. Toutefois, avec la mise en place dun nouveau mode de financement reposant sur la comparaison des services tutélaires entre eux, notamment grâce à la mise en place dindicateurs, il paraissait intéressant, du fait du nombre limité de services tutélaires par département (3 ou 4 en moyenne), délargir, au niveau de la région ce travail comparatif.
Le comité de pilotage national avait donc proposé, pour la deuxième année dexpérimentation, dintégrer la DRASS dans le processus dallocation des ressources.
Malgré limplication limitée des DRASS dans lexpérimentation en 2005, il a été décidé pour 2006 de renouveler leur participation, laquelle est en tout état de cause désormais indispensable avec la mise en place de la LOLF qui confie aux DRASS la responsabilité du budget opérationnel de programmme (programme « actions en faveur des familles vulnérables ».
2.1. Le pilotage départemental
2.1.1. Le comité de suivi
Un comité de suivi est créé dans chaque département sélectionné pour lexpérimentation. Au vu du bilan de lexpérimentation, il est préconisé au moins deux réunions par an de ce comité.
Il est présidé par la DDASS et comprend des représentants des associations tutélaires choisies pour lexpérimentation, le TPG, les organismes financeurs de TPSA (la CAF, la MSA et le cas échéant le conseil général).
Le juge des tutelles doit être invité à participer aux travaux du comité départemental.
Ce comité devra :
- assurer le bon déroulement et le suivi de lexpérimentation ;
- soutenir les services pour le recueil des données nécessaires au calcul de la dotation globale et au suivi de celle-ci ;
- mettre en place et ajuster en fonction des réalités locales le système de remontées dinformations ;
- faire remonter au comité de pilotage national toutes les difficultés dans la mise en place de lexpérimentation ainsi que toutes propositions damendements dans lorganisation ou dans les documents à fournir ;
- rendre compte aux membres du comité des réunions du comité de pilotage national ;
- valider le bilan élaboré au niveau départemental à lissue de lexpérimentation.
Les missions de ce comité sont sans préjudice de celles dévolues à la commission départementale des tutelles mentionnées à larticle L. 167-5 du code de la sécurité sociale. Celle-ci demeure compétente pour larrêté des comptes de lannée pour les services entrant dans lexpérimentation et, dune manière générale, pour les TPSE. En revanche, les services, une fois passés en DGF, ne voient plus leurs comptes examinés par la commission.
2.1.2. Le rôle de la DDASS
Les DDASS doivent :
- collecter des informations auprès des organismes tutélaires ;
- élaborer les indicateurs départementaux ;
- mettre en oeuvre et conduire la procédure budgétaire ;
- et tarifer les associations en lien avec la DRASS et les autres DDASS de la région dans le cadre du CTRI.
2.2. Le pilotage régional
A lissue du bilan des deux premières années dexpérimentation, il est donc apparu opportun de renouveler lexpérimentation du niveau régional en intégrant lensemble des départements dune région. Toutefois, il semble, pour linstant, prématuré, que les régions tarifient les services tutélaires mais intéressant quelles aient un rôle de coordination et dharmonisation des pratiques entre les DDASS et permettent, grâce à un travail de comparaison des structures au regard des indicateurs, une meilleure allocation des ressources. Avec la LOLF, les DRASS devront, en tout état de cause, simpliquer dans le processus dallocation et de suivi des ressources, notamment, en répartissant les enveloppes régionales limitatives à lintérieur des enveloppes alloués dans le cadre du BOP.
Dans le cadre de lexpérimentation, les DRASS doivent :
- élaborer les indicateurs régionaux et les transmettre à la DGAS ;
- fixer des orientations régionales au regard du positionnement de chaque structure par rapport aux indicateurs régionaux et nationaux ;
- fixer avec les DDASS, dans le cadre de la procédure du dialogue de gestion, des dotations départementales voire des dotations allouées aux associations et ce en fonction de lenveloppe régionale limitative.
2. 3. Le pilotage national
2.3.1. Le comité de pilotage national
La DGAS pilote lexpérimentation et en effectue la coordination au niveau national. Dans ce but, elle effectue la synthèse des informations remontées par les DRASS et assure la diffusion de celles-ci auprès des participants à lexpérimentation.
Un comité de pilotage national présidé par la DGAS est mis en place. Il est composé des représentants des fédérations dassociations tutélaires et des gérants de tutelle hospitaliers (UNAF, UNAPEI, FNAT, UNASEA, ANGT), la CNAF, la MSA, la direction générale de la comptabilité publique, la direction du budget, le ministère de la justice, la direction de lhospitalisation et de lorganisation des soins (DHOS) et la direction de la sécurité sociale (DSS). Les deux premières années dexpérimentation, le comité de pilotage national comprenait également deux représentants de chaque comité de suivi départemental (la DDASS et un représentant dune association désigné par le comité). En 2006, en raison du nombre important de départements qui participent à lexpérimentation (27) et de lassociation des DRASS, il est proposé quun représentant dune des DDASS et dun de la DRASS de la région soient présents au comité de pilotage national.
Il devra :
- recueillir et faire une synthèse des remontées dinformations des comités départementaux ;
- faire le point sur le déroulement de lexpérimentation : problèmes rencontrés, avantages, inconvénients, outils de suivi manquants, et si nécessaire, faire des propositions en vue de son amélioration ;
- adapter, si nécessaire et au regard des remontées des comités locaux, les documents et tableaux de bord ;
- valider le bilan réalisé à lissue de lexpérimentation.
2.3.2. Le rôle de la DGAS
La DGAS doit :
- élaborer les indicateurs nationaux ;
- fixer aux DRASS des enveloppes régionales limitatives, dans le cadre de la procédure du dialogue de gestion, et, le cas échéant, dorientations nationales.
- élaborer le bilan à lissue de lexpérimentation.
3. Les propositions budgétaires et les tableaux de bord
Pour la campagne budgétaire 2006, les services tutélaires doivent remettre à la DDASS lannexe 2 renseignée. Cette annexe comprend les propositions budgétaires et le tableau de bord.
Par ailleurs, est annexé à la présente circulaire un guide méthodologique daide au remplissage de lannexe 2 (annexe 4).
3.1. Les objectifs de lexpérimentation des indicateurs
et la définition du tableau de bord expérimenté
Bien que le nombre dindicateurs expérimentés soient supérieurs au nombre dindicateurs nécessaires pour un tableau de bord opérationnel, dans la mesure où il a été décidé de poursuivre lexpérimentation, il est apparu prématuré de choisir le tableau de bord qui serait utilisé si le financement par dotations globales était généralisé.
En effet, dune part, certains indicateurs ont besoin dêtre de nouveau expérimentés, car les modalités de collecte de linformation ont été peu ou mal organisées dans les services expérimentateurs. Cela concerne en particulier lindicateur relatif à la répartition de lactivité par nature dinterventions et celui du temps de présence effective (intitulé dans la présente circulaire temps actif mobilisable).
Dautre part, il apparaît nécessaire de poursuivre le travail dappropriation des outils de collecte des données et les supports dinformation.
Par ailleurs, lutilisation des indicateurs a été inégale selon les départements. Il est donc nécessaire de poursuivre lexpérimentation en ce sens sur la base de lutilisation des indicateurs qui sont apparus fiables lors des deux premières années dexpérimentation.
Dores et déjà, certains indicateurs ont été abandonnés. Il sagit de la valeur du point dexploitation courante, qui ne sapplique quà une faible partie des charges dun service (6 à 7 % des charges), ainsi que la valeur du point transport, qui est très peu significatif sous sa forme actuelle. Sur ce dernier sujet, il est envisagé la mise en place dun groupe de travail technique commun au secteur médico-social.
Par ailleurs, il a été proposé dexpérimenter deux nouveaux indicateurs :
- un indicateur de formation qui permettra dexpliquer les absences qui, dans lindicateur de présence effective, sont dues à la mise en place dune politique de formation dans le service ;
- un indicateur relatif au nombre moyen de mesure moyenne par salarié.
3.2. Les années de référence
Pour le 31 octobre, lors de lenvoi des propositions budgétaires, les services doivent remettre lannexe 2 avec les informations relatives aux années 2003, 2004, 2005 et 2006 pour lensemble des indicateurs, excepté pour les indicateurs suivants :
- lindicateur relatif à la qualification et lindice vieillesse-technicité ne sont à renseigner que pour lannée 2003 ;
- le temps actif mobilisable ainsi que la répartition des activités par nature dintervention ne sont à renseigner en 2005 que par les services qui ont déjà expérimentés en 2004 ou 2005.
Pour lannée 2006, ces indicateurs figurent dans la page « Autres données prévisionnelles 2006 » à titre informatif afin que les services sorganisent pour être en mesure de collecter linformation nécessaire au calcul de cet indicateur dès le début de lannée 2006.
Ces indicateurs ne sont pas à remettre avec les propositions budgétaires au 31 octobre 2005 mais seront renseignés en 2006.
Il est demandé de remettre avec le compte administratif au 30 avril 2006 les données brutes portant sur le premier semestre 2006 pour le calcul du temps actif mobilisable et de lindicateur de formation.
Pour la répartition de lactivité par nature dintervention, les 3 périodes de référence pour 2006 sont identiques à celles de 2005 et figurent page 46 de lannexe 2 de la présente circulaire.
3.3. Linterprétation des indicateurs
Les indicateurs, qui constituent les tableaux de bord, visent à objectiver et à apprécier de façon éclairée les écarts raisonnables. Il sagit, en effet, de disposer doutils qui permettent au financeur et au gestionnaire de comprendre les coûts de fonctionnement dun service par rapport au service rendu et ceux des services fournissant des prestations comparables et den apprécier le caractère justifié ou non.
Lanalyse des différentes composantes des indicateurs doit contribuer à mieux cerner les particularités de chaque structure, mais également à évaluer la justification décarts importants par rapport à lensemble des structures de même nature, pour une allocation efficiente des ressources.
Les indicateurs permettent dapprécier la structure des charges dun service, ainsi que lactivité et le type de population accueillie et favorisent un dialogue entre partenaires sur des critères objectifs.
Ce dispositif a aussi pour vocation daider au pilotage de la structure par le gestionnaire.
La notion de tableau de bord renvoie implicitement à la complémentarité des indicateurs entre eux. Il nest pas opportun de considérer que le résultat dun seul indicateur est en lui-même révélateur de la nécessité denvisager une modification des propositions budgétaires. Il ny a pas dautomaticité dinterprétation.
Il sagit en loccurrence de sinterroger sur la cohérence des résultats pour ensuite interroger la structure sur les éléments dinterprétation quelle-même peut avoir sur les résultats.
Lannexe II prend en compte la possibilité pour la structure de joindre aux éléments quantitatifs une fiche de commentaires pour informer sur des éléments conjoncturels ou structurels qui pourraient expliquer des écarts importants ou des valeurs exceptionnelles.
4. Le calendrier budgétaire
Pour 2006, le calendrier budgétaire sera plus largement aligné sur le calendrier budgétaire de droit commun dans le secteur social et médico-social.
La date limite denvoi des propositions budgétaires des services est le 31 octobre 2005.
En ce qui concerne le délai de notification des dotations globales de financement aux services tutélaires, il est, cette année, prévu un alignement sur le calendrier existant dans le secteur social et médico-social.
La notification des dotations globales de financement aux services tutélaires devra donc intervenir au plus tard 60 jours à compter de la date de notification des enveloppes régionales aux DRASS. La notification des enveloppes régionales ne peut intervenir quaprès le vote de la loi de finances qui autorise ces dépenses.
Pour autant, il est souhaitable de débuter lexamen des budgets et la procédure contradictoire dès réception des propositions budgétaires afin que celle-ci soit effective et très développée.
La dernière proposition de modification des propositions budgétaires ne pourra intervenir après le 48e jour à compter de la date de notification des enveloppes régionales en application du décret no 2004-128 du 9 février 2004 modifié.
4.1. Les phases de la procédure budgétaire
Phase 1 : transmission des propositions budgétaires et des indicateurs mentionnés à la page 2 de lannexe II | Au plus tard le 31 octobre de lexercice précédent celles pour lesquelles elles se rapportent Transmission à lautorité de tarification et à lorganisme débiteur ayant le plus grand nombre de mesures de tutelles aux prestations sociales adultes (transmission par messagerie ou sur disquette de lannexe II) |
Phase 2 : les avis | Lorganisme débiteur ayant le plus grand nombre de mesures de tutelles aux prestations sociales adultes doit émettre un avis et le transmettre au service et à lautorité de tarification à la fin du mois de novembre |
Phase 3 : procédure contradictoire : de la réception des propositions budgétaires à la notification des enveloppes régionales limitatives | Procédure contradictoire sur la base de larticle R. 314-22 (1o , 2o et 3o ) et de larticle R. 314-23 (1o à 7o ) Possibilité pour lautorité de tarification de reprendre à son compte lavis émis lors de la phase 2 |
Phase 4 : de la notification des enveloppes régionales limitatives au 48e jour suivant cette date (les 48 jours sont inclus dans les 60 jours) | Poursuite et parachèvement de la procédure contradictoire |
Phase 5 : du 48e au 60e jour (soit 12 jours dont 8 pour la transmission de la dernière réponse) | 48e jour : transmission de la dernière proposition de modification des propositions budgétaires par lautorité de tarification A la réception de cette dernière proposition, le service a 8 jours pour motiver de façon circonstanciée en application de larticle R. 314-24 son désaccord |
Phase 6 : 60e jour ou avant si le service a bien eu la possibilité de répondre dans les 8 jours | 1. Notification de la décision dautorisation budgétaire et de tarification 2. Mise à la signature de larrêté de tarification |
Phase 7 : | Notification et publication de larrêté de tarification Transmission à la DGAS des informations mentionnées dans larrêté de tarification dans un document de synthèse qui sera transmis par la DGAS |
4.2. Calendrier délaboration
et de transmission des indicateurs
Phase 1 Du 31 octobre au 21 novembre 2005 |
Après réception des propositions budgétaires « annexe II », les DDASS vérifient la fiabilité des données en concertation avec les associations et assurent les corrections nécessaires. Les DDASS renseignent le fichier dagrégation, qui sera transmis par la DGAS fin octobre afin de déterminer les indicateurs départementaux. Les DDASS transmettent, au plus tard le 21 novembre 2005, aux DRASS le fichier dagrégation afin délaborer les indicateurs régionaux. Pour les départements de Savoie et de la Nièvre, le fichier dagrégation départemental est à transmettre à la DGAS |
Phase 2 Du 21 novembre au 12 décembre 2005 |
Les DRASS vérifient la fiabilité des données départementales en concertation avec les DDASS et assurent les corrections nécessaires. Les DRASS renseignent le fichier dagrégation qui sera transmis par la DGAS fin octobre afin de déterminer les indicateurs régionaux. Les DRASS transmettent, au plus tard le 12 décembre 2005, à la DGAS le fichier dagrégation régional afin délaborer les indicateurs nationaux |
Phase 3 Du 12 décembre 2005 au 13 janvier 2006 |
La DGAS vérifie la fiabilité des données régionales en concertation avec les DRASS et assurent les corrections nécessaires La DGAS renseigne le fichier dagrégation national afin de déterminer les indicateurs nationaux La DGAS transmet, au plus tard le 13 janvier 2006, aux DDASS et aux DRASS les indicateurs nationaux |
4.3. Calendrier complémentaire
Début mars 2006 : transmission de lannexe III relative aux prélèvements.
30 avril 2006 : transmission du compte administratif et des indicateurs mentionnés à la page 2 de la lannexe II de la présente circulaire.
23 juin 2006 : transmission des informations relatives à la répartition de lactivité par nature dintervention collectées durant les trois périodes de référence définies page 46 de lannexe II de la présente circulaire.
5. Le versement des dotations globales de financement (DGF)
Les DGF sont versées aux services expérimentateurs respectivement par lEtat et par lorganisme débiteur principal des prestations sociales et sont réparties entre ces deux contributeurs au prorata des produits dexploitation quils ont versés en année N - 1.
En cas de non-fixation de la DGF au 20 janvier 2006 et jusquà lintervention de la décision qui la fixe, les versements seront effectués sur la base :
- dacomptes mensuels égaux à un neuvième des versements intervenus de janvier à septembre 2005 pour les nouveaux services expérimentateurs ;
- dacomptes mensuels égaux au douzième du montant de la DGF de lexercice antérieur pour les services ayant déjà participé à lexpérimentation.
Une régularisation des sommes versées par lEtat et lorganisme débiteur principal des prestations sociales entre le 1er janvier et la date de fixation de la DGF sera mise en oeuvre lorsque le tarif sera fixé.
6. Bilan de lexpérimentation
Lexpérimentation a pour objectif de préparer la généralisation de la dotation globale de financement à lensemble des services de tutelles.
Un bilan sera de nouveau réalisé de nouveau à lissue de lapériode dexpérimentation au cours de lannée 2006.
Il se fera en vue dapprécier :
- la capacité des services tutélaires à mettre en oeuvre la dotation globale et à fournir les informations nécessaires ;
- ladéquation des informations demandées pour le calcul de la DGF et son suivi (tableau de bord, indicateurs...) ;
- ladéquation de lactivité tutélaire au système de financement par dotation globale : limpact de la mise en place dun système de dotation globale sur léquilibre général et plus particulièrement financier des structures. Cet exercice se fera au regard notamment du panier de mesures gérées par les différents services ;
- ladéquation des modalités de versement de la DGF (clé de répartition, coordination entre les financeurs...) ;
- la fiabilité de la remontée dinformations.
Au vu de ce bilan et de celui remis au Parlement lannée précédente, il sera décidé, soit un abandon de ce dispositif de financement, soit une généralisation de la DGF à lensemble des services de tutelles.
Le sous-directeur des institutions, des affaires juridiques et financières, J. Blondel |
ANNEXE I
LISTE DES DÉPARTEMENTS
PARTICIPANT À LEXPÉRIMENTATION
RÉGIONS | DÉPARTEMENTS | ANNÉE DENTRÉE dans lexpérimentation |
---|---|---|
Bourgogne | 58 Nièvre | 2005 |
Bretagne | 35 Ille-et-Vilaine | 2005 |
22 Côtes dArmor | 2006 | |
29 Finistère | 2004 | |
56 Morbihan | 2004 | |
Haute-Normandie | 76 Seine-Maritime | 2005 |
27 Eure | 2006 | |
Ile-de-France | 77 Seine-et-Marne | 2004 |
95 Val-dOise | 2005 | |
Lorraine | 54 Meurthe-et-Moselle | 2004 |
55 Meuse | 2005 | |
57 Moselle | 2006 | |
88 Vosges | 2006 | |
Nord - Pas-de-Calais | 59 Nord | 2004 |
62 Pas-de-Calais | 2004 | |
Pays-de-Loire | 44 Loire-Atlantique | 2004 |
49 Maine-et-Loire | 2006 | |
53 Mayenne | 2006 | |
72 Sarthe | 2006 | |
85 Vendée | 2004 | |
Poitou-Charentes | 86 Vienne | 2006 |
16 Charente | 2006 | |
17 Charente-Maritime | 2006 | |
79 Deux-Sèvres | 2005 | |
Provence-Alpes-Côte dAzur | 06 Alpes-Maritimes | 2004 |
83 Var | 2004 | |
Rhône-Alpes | 73 Savoie | 2006 |
ANNEXE II
SOMMAIRE
NUMÉROS de page |
NOM DE LA FEUILLE EXCEL | EXPLICATIONS PRÉSENTES dans le guide pratique |
|
---|---|---|---|
Présentation de la structure | p. 1 | Données | |
Calendrier | p. 2 | Calendrier | |
Tableau de bord du service | p. 3 et 4 | Tableau de bord | Fiches indicateurs p. 3 à p. 24 |
I. - Propositions budgétaires | |||
1. Budget ; charges dexploitation | p. 5 à p. 7 | Budget ; charges dexploitation | p. 30 |
2. Produits | p. 8 | Budget ; produits | p. 31 |
II. - Données brutes relatives aux indicateurs | |||
p. 10 à p. 13 | Points 2006-06 et Points 2003-04 | ||
1. Tableaux de calcul des points | p. 16 à p. 19 | Points 2004-06 et Points 2004-04 | p. 25 à 30 |
p. 25 à p. 28 | Points 2005-06 et Points 2005-04 | ||
p. 36 à p. 39 | Points 2006-06 et Points 2006-04 | ||
p. 14 | Activité 2003 | ||
2. Tableaux relatifs au nombre de mesures | p. 20 | Activité 2004 | |
p. 29 | Activité 2005 | ||
p. 40 | Activité 2006 | ||
p. 15 | Données 2003 | ||
3. Données financières et données relatives au personnel | p. 21 à 22 | Données 2004 | Données nécessaires au calcul des indicateurs fiches indicateurs du guide p. 3 et p. 24 |
p. 30 à p. 32 | Données 2005 | ||
p. 41 à p. 43 | Données 2006 | ||
Dont budget du siège social | p. 9 | Budget siège social | |
Viellesse technicité | p. 23 | VT-2004 | p. 14 et p. 15 |
p. 24 | VT-conv. 51-2004 | ||
Temps actif mobilisable (TAM) | p. 33 et 34 | TAM-2005 et TAM-remplacement 2005 | p. 19 et p. 20 |
p. 44 et 45 | TAM-2006 et TAM-remplacement 2006 | ||
Répartition de lactivité par nature dintervention | p. 35 | Interventions 2005 | p. 21 et p. 22 |
p. 46 | Intervention-2006 | ||
Ligne dexportation des données | Hors pagination | Feuille exportation |
PROPOSITIONS BUDGÉTAIRES
Calendrier de remplissage de lannexe II
Cadre normalisé de présentation du budget prévisionnel dun service de tutelle
Cadre normalisé de présentation du budget prévisionnel dun service de tutelle
Tableau de calcul de lindicateur de vieillesse-technicité
J 11 | J 12 | J 13 | L 1 | J 1 | |
---|---|---|---|---|---|
POSTES | Indice du poste occupé au 31/12 (1) |
Indice de base du poste occupé (1) |
Rapport des indices = (J 11/J 12) |
ETP | Indice de vieillesse technicité = (J 11/J 12)*L1 |
Totaux | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 |
(1) En cas de surqualification dans loccupation du poste, prendre lindice correspondant à la qualification liée à la fiche de poste. En cas de sous-qualification, prendre lindice réel. |
Convention de 1951 rénovée
J 21 | J 22 | J 23 | J 24 | J 25 | I2 | J 2 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
POSTES | Indice du poste occupé au 31/12 (1) = J 22 + (J 22* J 23) + [(J 22* J 23)* J 24] |
Indice de base du poste occupé ou coefficient de base conventionnel (1) (2) |
Prime dancienneté (en %) (3) |
Majoration spécifique pour les cadres (en %) (3) |
Rapport des indices = (J 21/J 22) |
ETP | Indice de vieillesse technicité = (J1/J 2)*L 2 |
Totaux | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 |
(1) En cas de surqualification dans loccupation du poste, prendre lindice correspondant à la qualification liée à la fiche de poste. (2) Coefficient de base conventionnel = coefficient de référence majoré des compléments de rémunération éventuels (complément de rémunération diplôme, métier, encadrement). (3) Informations figurant sur le bulletin de salaire au 31/12 : la prime dancienneté est comprise entre 0 % et 30 %, la majoration spécifique pour les cadres est comprise entre 0 % et 20 %. |
Tableau de calcul du temps actif mobilisable (2005)
D 31 | D 311 | D 21 | D 41 | D 51 | D 11 | |
---|---|---|---|---|---|---|
POSTE ETP | ETP | Durée conventionnelle ou contractuelle de travail |
Durée conventionnelle ou contractuelle de travail *ETP |
Temps dabsence (en heures) |
Heures supplémentaires |
TAM par rapport à la durée conventionnelle ou contractuelle de travail |
Totaux | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 |
Calcul des heures de remplacement (2005)
D 32 | D 321 | D 22 | D 42 | D 52 | D 12 | |
---|---|---|---|---|---|---|
POSTES ETP | ETP | Durée conventionnelle ou contractuelle de travail |
Durée conventionnelle ou contractuelle de travail *ETP |
Temps dabsence (en heures) |
Heures supplémentaires |
TAM par rapport à la durée conventionnelle ou contractuelle de travail |
Totaux | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 |
Tableau de calcul du temps actif mobilisable (2006)
D 31 | D 311 | D 21 | D 41 | D 51 | D 11 | |
---|---|---|---|---|---|---|
POSTE ETP | ETP | Durée conventionnelle ou contractuelle de travail |
Durée conventionnelle ou contractuelle de travail *ETP |
Temps dabsence (en heures) |
Heures supplémentaires |
TAM par rapport à la durée conventionnelle ou contractuelle de travail |
Totaux | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 |
Calcul des heures de remplacement (2006)
D 32 | D 321 | D 22 | D 42 | D 52 | D 12 | |
---|---|---|---|---|---|---|
POSTES ETP | ETP | Durée conventionnelle ou contractuelle de travail |
Durée conventionnelle ou contractuelle de travail |
Temps dabsence (en heures) |
Heures supplémentaires |
TAM par rapport à la durée conventionnelle ou contractuelle de travail |
Totaux | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 | |||||
0 | 0 |
ANNEXE III
RÉPARTITION DES PERSONNES EN FONCTION DE LEUR NIVEAU DE RESSOURCES ET PRÉLÈVEMENTS
ANNEXE IV
GUIDE PRATIQUE RELATIF À LEXPÉRIMENTATION
DE LA DOTATION GLOBALE DANS LES SERVICES TUTÉLAIRES
SOMMAIRE
I. - FICHES « INDICATEURS »
No 1. - Poids moyen de la mesure majeur protégée (2P3M)
No 2. - Valeur du point service
No 3. - Valeurs du point structure 1 et 2
No 4. - Valeur du point personnel
No 5. - Valeur du point délégué à la tutelle
Valeur du point autre personnel
No 6. - Valeur du point encadrement
No 7. - Indicateur de qualification professionnelle
No 8. - Indicateur de vieillesse technicité
No 9. - Pourcentage des ETP délégués et autres personnels
No 10. - Nombre de mesures par délégués/par autres personnels/par total ETP
No 11. - Nombre de points par délégués/par autres personnels/par total ETP
No 12. - Indicateur de temps actif mobilisable (TAM)
No 13. - Répartition de lactivité par nature dintervention
No 14. - Indicateur du temps de formation
II. - NOTICE EXPLICATIVE ET DAIDE AU REMPLISSAGE DES ANNEXES
A. - Annexe II relative à lélaboration du budget prévisionnel
1. Données relatives à la détermination du nombre de points gérés par un service
2. Données relatives à la détermination du nombre de mesures gérées par un service
3. Données relatives à la détermination du budget prévisionnel
B. - Annexe III relative à la répartition des personnes selon leur niveau de revenus et prélèvements
1. Répartition des personnes selon leur niveau de revenus
2. Les prélèvements
Lexique
I. - FICHES INDICATEURS
Ces indicateurs sont établis à partir des données collectées dans les tableaux de lannexe II.
Sont comptabilisées en flux, cest-à-dire en cumul du 1er janvier au 31 décembre les informations relatives au :
- poids moyen de la mesure majeur protégée ;
- temps actif mobilisable ;
- indicateur de formation.
Sont comptabilisées en flux pendant trois périodes de référence, cest-à-dire en cumul du 16 au 28 janvier 2006, du 13 au 25 mars 2006 et du 5 au 17 juin 2006, les informations relatives à la répartition de lactivité par nature dintervention.
Les informations relatives au personnel sont comptabilisées en stock au 31 décembre.
No 1. - POIDS MOYEN
DE LA MESURE MAJEUR PROTÉGÉE (2P3M)
Objectifs
Cet indicateur a pour but dapprécier lactivité dun service tutélaire, à travers lévaluation de la lourdeur des mesures prises en charge sur la base dune cotation définie par le groupe de travail relatif à la réforme du financement de la protection des majeurs. Cette cotation prend en compte trois critères : la nature de la mesure (TPSA, curatelle renforcée, curatelle simple, tutelle), sa durée (mesures nouvelles pour les mesures de moins de trois mois, mesures de plus de trois mois, sorties) et le lieu dexercice de la mesure (établissement ou domicile). Il permet une comparaison de lactivité des services tutélaires.
Données
Recensement des mesures pour lexercice considéré selon trois types de critères : la catégorie de la mesure, le lieu dexercice et la durée de prise en charge.
Mode calcul
Données brutes référencées dans les feuilles « Points 2003-04 », « Points 2004-04 », « Points 2005-04 », « Points 2006-04 » et feuilles « Activité » pour le nombre de mesures en moyenne financées dans lannée.
Numérateur : MMP.
MMP = total des points = AP1 + AP2 + AP3 + AP4.
AP1 = total des points pour les mesures nouvelles.
AP2 = total des points pour les mesures en moyenne dans lannée.
AP3 = total des points pour les sorties.
AP4 = total des points pour les sauvegardes de justice.
Dénominateur : BM.
BM = total des mesures en moyenne financées dans lannée x 12 mois.
Présentation des résultats
Ratio.
Commentaires
La méthodologie de recensement des mesures selon la catégorie de la mesure, le lieu dexercice et la durée de prise en charge est détaillée à la page 25 de la présente annexe.
No 2 - VALEUR DU POINT SERVICE
Objectifs
Cet indicateur de référence permet de comparer les charges globales dun service tutélaire en neutralisant lhétérogénéité des mesures prises en charge.
Il permet de mettre en évidence les écarts entre services quant au niveau des charges globales par rapport à lactivité. Il doit être mis en relation avec dautres indicateurs pour lexplication des écarts éventuels.
Données
Compte administratif : données renseignées au 31 décembre de lexercice considéré.
Budget prévisionnel.
Recensement des mesures pour lexercice considéré selon trois types de critères (cf. fiche 1 et explication p. 25 de la présente annexe).
Mode calcul
Numérateur : K.
Données brutes référencées dans les feuilles « Budget charges dexploitation », « Données 2003 », « Données 2004 », « Données 2005 », et « Données 2006 »
K = total du budget du service = groupes fonctionnels I, II et III.
Dénominateur : MMP.
Données brutes référencées dans les feuilles « Points 2003-04 », « Points 2004-04 », « Points 2005-04 », « Points 2006-04 ».
MMP = total des points.
Présentation des résultats
Ratio.
Commentaires
La méthodologie de recensement des mesures selon la catégorie de la mesure, le lieu dexercice et la durée de prise en charge est détaillée à la page 25 de la présente annexe.
Le total du budget du service (K) se calcule automatiquement après le remplissage du document relatif aux propositions budgétaires (« Budget charges dexploitation »).
No 3. - VALEURS DU POINT STRUCTURE 1 ET 2
Objectifs
Ces indicateurs permettent de comparer les charges de structure dun service tutélaire en neutralisant lhétérogénéité des mesures prises en charge. Les dépenses relatives à la structure des établissements (donc hors dépenses afférentes à la prise en charge effectuée par les délégués à la tutelle) sont rapportées au nombre de points.
Deux définitions des dépenses de structure sont testées : la première intègre les dépenses du groupe fonctionnel III et la valorisation des locaux mis à dispositions à titre gratuit. La seconde prend en compte, en sus, les dépenses afférentes aux autres personnels.
Pour les services de tutelles, lanalyse devra prendre en compte la prise en charge directe effectuée par les autres personnels (en particulier la gestion du dossier administratif). Les valeurs de cet indicateur doivent donc être interprétées à la lumière de celles dautres indicateurs et, par exemple de lindicateur « nombre dETP de délégués à la tutelle sur le nombre dETP total » qui reflète lorganisation du service.
Données
Compte administratif : données renseignées au 31 décembre de lexercice considéré.
Budget prévisionnel.
Recensement des mesures pour lexercice considéré selon trois types de critères (cf. fiche 1 et explication p 25 de la présente annexe).
Mode calcul
Numérateur : 2 définitions : définition 1 : K1 + K11.
Définition 2 : K1 + K11 + M.
Données brutes référencées dans les feuilles « Budget charges dexploitation », « Données 2003 », « Données 2004 », « Données 2005 », et « Données 2006 ».
K1 = groupe III.
K11= valorisation des locaux mis à disposition à titre gratuit.
M = dépenses afférentes aux autres personnels.
Dénominateur : MMP.
Données brutes référencées dans les feuilles « Points 2003-04 », « Points 2004-04 », « Points 2005-04 », « Points 2006-04 ».
MMP = total des points.
Présentation des résultats
Ratio.
Commentaires
Les dépenses afférentes aux personnels comprennent :
- les rémunérations et les charges sociales et fiscales ;
- la valorisation du personnel mis à disposition à titre gratuit coût réel + charges + primes + autres avantages en nature.
La valorisation des locaux mis à disposition à titre gratuit est chiffrée en référence à la valeur locative cadastrale. Celle-ci correspond au loyer annuel théorique que pourrait produire un immeuble bâti, sil était loué dans des conditions normales. Cette information est disponible auprès du centre des impôts.
Le montant du groupe fonctionnel I relatif aux charges de structure (K1) se calcule automatiquement après le remplissage du document relatif aux propositions budgétaires (« Budget charges dexploitation »).
No 4. - VALEUR DU POINT PERSONNEL
Objectifs
Cet indicateur permet de comparer les charges de personnel dun service tutélaire en neutralisant lhétérogénéité des mesures prises en charge.
Les valeurs de cet indicateur doivent donc être interprétées à la lumière de celles dautres indicateurs et, par exemple de lindicateur relatif à la qualification ou lindicateur relatif à la vieillesse-technicité.
Données
Compte administratif : données renseignées au 31 décembre de lexercice considéré.
Budget prévisionnel.
Recensement des mesures pour lexercice considéré selon trois types de critères (cf. fiche 1 et explication p 25 de la présente annexe).
Mode calcul
Numérateur : P.
Données brutes référencées dans les feuilles « Données 2003 », « Données 2004 », « Données 2005 », et « Données 2006 ».
P = total des charges afférentes au personnel.
Dénominateur : MMP.
Données brutes référencées dans les feuilles « Points 2003-04 », « Points 2004-04 », « Points 2005-04 », « Points 2006-04 ».
MMP = total des points.
Présentation des résultats
Ratio.
Commentaires
Les dépenses afférentes aux personnels comprennent :
- les rémunérations et les charges sociales et fiscales ;
- la valorisation du personnel mis à disposition à titre gratuit coût réel + charges + primes + autres avantages en nature.
Les dépenses inscrites dans les feuilles « Données » doivent être cohérentes avec les propositions budgétaires (« Budget charges dexploitation »).
No 5. - VALEUR DU POINT DÉLÉGUÉ À LA TUTELLE
VALEUR DU POINT AUTRE PERSONNEL
Objectifs
Ces indicateurs permettent de comparer les charges afférentes aux délégués à la tutelle et les charges afférentes aux autres personnels dun service tutélaire en neutralisant lhétérogénéité des mesures prises en charge.
Ils prennent en compte les spécificités dorganisation des services tutélaires.
Données
Compte administratif : données renseignées au 31 décembre de lexercice considéré.
Budget prévisionnel.
Recensement des mesures pour lexercice considéré selon trois types de critères (cf. fiche 1 et explication p. 25 de la présente annexe).
Mode calcul
Numérateur : O ou M.
Données brutes référencées dans les feuilles « Données 2003 », « Données 2004 », « Données 2005 », et « Données-2006 ».
Valeur du point délégué à la tutelle : O = dépenses relatives aux délégués à la tutelle.
Valeur du point aux autres personnels : M = dépenses relatives aux autres personnels.
Dénominateur : MMP.
Données brutes référencées dans les feuilles « Points 2003-04 », « Points 2004-04 », « Points 2005-04 », « Points 2006-04 ».
MMP = total des points.
Présentation des résultats
Ratios.
Commentaires
Les dépenses inscrites dans les feuilles « Données » doivent être cohérentes avec les propositions budgétaires (« Budget charges dexploitation »).
No 6. - VALEUR DU POINT ENCADREMENT
Objectifs
Lindicateur mesure le poids des dépenses liées au personnel dencadrement (y compris le personnel dencadrement travaillant au siège social) rapportées au nombre de points.
Lindicateur permet dapprécier les différences de structure dencadrement et de comparer les charges dencadrement dun service tutélaire en neutralisant lhétérogénéité des mesures prises en charge.
Données
Compte administratif : données renseignées au 31 décembre de lexercice considéré.
Budget prévisionnel.
Recensement des mesures pour lexercice considéré selon trois types de critères (cf. fiche 1 et explication p. 25 de la présente annexe).
Mode calcul
Numérateur : N + K21.
Données brutes référencées dans les feuilles « Données 2003 », « Données 2004 », « Données 2005 », et « Données 2006 ».
N = dépenses afférentes aux personnels exerçant une fonction dencadrement.
K21 = [Part des dépenses afférentes aux personnels du siège social*** exerçant des fonctions dencadrement inscrites dans le budget prévisionnel ou le compte administratif (K2 = compte 6556)] * pourcentage de la quote-part de létablissement (Z).
Le pourcentage de la quote-part de létablissement (Z) est obtenu en renseignant le tableau relatif au budget du siège social (« Budget siège social 2003 », « Budget siège social 2004 »). Il est égal à (X21/X)*(Y2/Y).
Dénominateur : MMP.
Données brutes référencées dans les feuilles « Points 2003-04 », « Points 2004-04 », « Points 2005-04 », « Points 2006-04 ».
MMP = total des points.
Présentation des résultats
Ratio.
Commentaires
La ventilation des personnels dans la fonction « encadrement » est effectuée conformément à liste ci-dessous :
Fonction « encadrement » :
01 : directeur
03 : médecin directeur
04 : directeur adjoint, attaché de direction, économe
09 : éducateur spécialisé - encadrement
10 : éducateur technique - encadrement
11 : éducateur technique spécialisé - encadrement
12 : chef datelier
13 : assistant service social - encadrement
14 : éducateur jeunes enfants - encadrement
15 : conseiller économique sociale - encadrement
16 : chef service éducatif
17 : cadre infirmier - encadrement
18 : cadre infirmier psychiatrique
19 : autre cadre - pédagogique et social
20 : autre cadre - paramédical
21 : chef services généraux/doc/informatique
Les dépenses afférentes aux personnels comprennent :
- les rémunérations et les charges sociales et fiscales ;
- la valorisation du personnel mis à disposition à titre gratuit coût réel + charges + primes + autres avantages en nature.
Est considérée comme fonction dencadrement toute fonction dont la rémunération associée figure sur une grille de rémunération dencadrement. Cest donc le contexte de la rémunération qui détermine la catégorie fonctionnelle de rattachement.
No 7. - INDICATEUR DE QUALIFICATION
PROFESSIONNELLE
Objectifs
Lindicateur permet dapprécier la structure de qualification des effectifs en poste dans les établissements et les services. Il met en lumière les écarts de répartition des qualifications entre les services.
Il informe sur le marché du travail et déventuelles difficultés de recrutement, ainsi que sur ladaptation du recrutement à la spécificité de la mission.
Données
Recensement des données au 31/12 de lexercice pour les personnes effectivement en poste à cette date (registre du personnel et/ou organisme).
Effectif des salariés en équivalent temps plein.
Effectif des salariés par niveau de qualification en équivalent temps plein.
Mode calcul
Données brutes référencées de H à H 6 dans la feuille « données 2004 ».
100 × Nombre de postes en équivalent temps plein de niveau VI
Effectif total en équivalent temps plein
100 × Nombre de postes en équivalent temps plein de niveau V
Effectif total en équivalent temps plein
100 × Nombre de postes en équivalent temps plein de niveau IV
Effectif total en équivalent temps plein
100 × Nombre de postes en équivalent temps plein de niveau III
Effectif total en équivalent temps plein
100 × Nombre de postes en équivalent temps plein de niveau II
Effectif total en équivalent temps plein
100 × Nombre de postes en équivalent temps plein de niveau I
Effectif total en équivalent temps plein
Présentation des résultats
Graphique par histogramme
Commentaires
Le niveau de qualification pris en compte est au maximum celui de la fiche de poste, ex. : un poste déducateur occupé par une personne possédant un diplôme de niveau I sera comptabilisé en poste de niveau III. Un poste occupé par un salarié dun niveau de qualification inférieur à celui de la fiche de poste est comptabilisé en fonction du niveau réel de qualification de la personne qui occupe le poste, ex. : un poste déducateur occupé par un aide éducateur de niveau IV sera comptabilisé en niveau IV.
Le personnel mis à dispositions, notamment de léducation nationale, est intégré à leffectif.
La formation continue est prise en compte, uniquement si elle est qualifiante (changement de niveau) et si elle fait partie des conditions daccès au poste.
Par exemple :
Un DSTS ne sera pris en compte quà la condition dêtre exigible pour le poste. Un éducateur titulaire dun DSTS sera comptabilisé en niveau III, sil occupe un poste déducateur, et comptabilisé en niveau II sil occupe un poste de chef de service dont la fiche de poste exige de DSTS.
Un CAFDES sera pris en compte uniquement si le poste de direction est qualifié de niveau I.
No 8. - INDICATEUR DE VIEILLESSE TECHNICITÉ
Objectifs
Lindicateur mesure le poids de lancienneté et de la technicité sur la masse salariale. Il permet dapprécier, dune part, de lancienneté du personnel et, dautre part, de lintensité du turn-over au sein des structures.
Lanalyse devra tenir compte de lancienneté de la structure. Les résultats de lindicateur offrent une photographie de lévolution des carrières au sein de différentes structures.
En outre, lanalyse des résultats de lindicateur offre une photographie en réel de lévolution des carrières au sein de différentes structures.
Données
Recensement des données au 31 décembre de lexercice pour les personnes effectivement en poste à cette date (registre du personnel et/ou organigramme).
Indices de base des postes occupés.
Indices réels des salariés.
Mode calcul
Données brutes référencées à I et J dans les feuilles « VT 2004 », « VT-conv51 2004 » et « Données 2004 ».
Somme de I1 (J11/J12)/∑ I1
La somme des rapports (indice réel / indice de base) pondérés par léquivalent temps pour tous les personnels divisée par la somme des équivalents temps.
Une fiche de calcul spécifique est réservée pour la CCN de 1951 :
Somme de I2 (J21/J22)/∑ I2
Présentation des résultats
Ratio.
Commentaires
Les emplois aidés tels que CES, emploi-jeune sont comptabilisés sur indice de base = indice réel, le rapport étant alors égal à 1.
Tous les personnels bénéficiant dun déroulement de carrière sont pris en compte, même sils sont mis à disposition (personnel de léducation nationale, personnel de la fonction publique hospitalière).
Lindice de base est entendu comme lindice dentrée dans la fonction selon la convention collective. Il est dénommé aussi indice « pied de grille ».
Les surclassements sous forme de primes dès le début de la carrière sont à prendre en compte sils sont intégrés à lindice de pied de grille ou de base et sils se répercutent sur la carrière (sauf si lévolution indiciaire garde toujours la même différence) :
Exemple : indice de base 100 en internat 110, indice du salarié 150 si internat 160 ; il ny a aucun effet.
Si dans un établissement cohabitent différentes conventions collectives, chacun des « groupes » de salariés est intégré selon son mode de calcul.
Lindicateur étant construit sur le différentiel, limpact en sera atténué.
Guide remplissage indicateur vieillesse technicité CCN 51 (feuille « VT-conv51 2004 »).
Un coefficient de référence est fixé pour chaque regroupement de métiers.
A ce coefficient de référence sajoutent, le cas échéant, des compléments de rémunération (diplôme, encadrement, métier...).
Laddition du coefficient de référence et des compléments de rémunération constitue le coefficient de base conventionnel (J22).
Sur ce coefficient de base conventionnel, il est appliqué une prime dancienneté de 1 % lan dans la limite de 30 % (J23), et une majoration spécifique pour les cadres de 1 % lan dans la limite de 20 % (J24).
No 9. - POURCENTAGE DES ETP
DÉLÉGUÉS ET AUTRES PERSONNELS
Objectifs
Cet indicateur permet de comparer lorganisation dun service tutélaire. Il permet de comparer les moyens en personnel et les choix effectués dans ce domaine.
Données
Recensement des données au 31 décembre de lexercice pour les personnes effectivement en poste à cette date (organigramme).
Mode calcul
Données brutes référencées de G à G2 dans les feuilles « Données 2003 », « Données 2004 », « Données 2005 » e t« Données 2006 ».
100 × nombre de postes ETP de délégués à la tutelle
Effectif totale
100 × nombre de postes ETP des autres personnels
Effectif totale
Présentation des résultats
Graphique par histogramme.
Commentaires
No 10. - NOMBRE DE MESURES PAR DÉLÉGUÉ/
PAR AUTRE PERSONNEL PAR TOTAL ETP
Objectifs
Il permet dapprécier les moyens en personnel dun service tutélaire par rapport au nombre de mesures gérées. Il prend en compte les différences dans lorganisation des services.
Données
Recensement des mesures pour lexercice considéré.
Recensement des données au 31 décembre de lexercice pour les personnes effectivement en poste à cette date (organigramme).
Mode calcul
Numérateur : BM.
Données brutes référencées dans les feuilles « Points 2003-04 », « Points 2004-04 », « Points 2005-04 », « Points 2006-04 ».
BM = Total des mesures en moyenne financées dans lannée.
Dénominateur : G, G1 ou G2.
Données brutes référencées de G à G2 dans les feuilles « Données 2003 », « Données 2004 », « Données 2005 » et « Données 2006 ».
100 x BM
Nombre de postes ETP de délégués à la tutelle
100 x BM
Nombre de postes ETP des autres personnels
100 x BM
Nombre total de poste de postes ETP
Présentation des résultats
Graphique par histogramme.
No 11. - NOMBRE DE POINTS PAR DÉLÉGUÉS/
PAR AUTRES PERSONNELS/ PAR TOTAL ETP
Objectifs
Il permet dapprécier les moyens en personnel dun service tutélaire par rapport au nombre de points.
Il prend en compte la lourdeur des mesures gérées ainsi que les différences dans lorganisation des services.
Données
Recensement des points pour lexercice considéré.
Recensement des ETP au 31 décembre de lexercice pour les personnes effectivement en poste à cette date (organigramme).
Mode calcul
Numérateur : MMP :
Données brutes référencées dans les feuilles « Points 2003-04 », « Points 2004-04 », « Points 2005-04 », « Points 2006-04 ».
Dénominateur :
Données brutes référencées de G à G2 dans les feuilles « Données 2003 », « Données 2004 », « Données 2005 » et « Données 2006 ».
100 x MMP
Nombre de postes ETP de délégués à la tutelle
100 x MMP
Nombre de postes ETP des autres personnels
100 x MMP
Nombre total de poste de postes ETP
Présentation des résultats
Graphique par histogramme.
Commentaires
No 12. - INDICATEUR DE TEMPS
ACTIF MOBILISABLE (TAM)
Avertissement !
Pour lannée 2005, cet indicateur nest à renseigner que pour les services déjà expérimentateurs en 2005.
Les autres services doivent se mettre en capacité de collecter linformation à partir du 1er janvier 2006.
Lensemble des services transmettront les données relatives au premier semestre 2006 avec le compte administratif au 30 avril 2006 et les données de lensemble de lannée 2006 avec les propositions budgétaires 2007.
Objectifs
Cet indicateur mesure le temps de travail dans létablissement ou le service, temps disponible auprès des usagers, temps de transport et temps de présence dans le service.
Données
Recensement des données du 1er janvier au 31 décembre de lexercice.
Référence conventionnelle ou contractuelle de la durée annuelle du temps de travail par poste.
Temps actif mobilisable.
Mode calcul
Données brutes référencées dans les feuilles « TAM 2005 », « TAM-remplacement 2005 », « TAM 2006 », « TAM-remplacement 2006 ».
D1/D2.
D1 = (durée collective de travail *ETP) - heures dabsence + heures supplémentaires et de remplacement.
D2 = durée collective de travail (cf. note 1) × ETP.
Présentation des résultats
Ratio.
Commentaires
NB : les congés payés sont déjà déduits de la base de référence.
Le temps effectué de travail se détermine par soustraction des temps dabsence, les journées étant converties en un nombre dheures (sept heures a priori) et ajout des heures supplémentaires et des heures de remplacement.
Sont déduites et globalisées, les absences pour mandats syndicaux et électifs, les absences pour mandats externes notamment prudhommes, organismes externes paritaires, les congés maladie et accident du travail, les absences pour convenances personnelles, les absences pour formations internes et externes, congés dancienneté, congés pour travaux et études personnelles...
Pour les astreintes et les veilles, seules sont comptabilisées les heures effectivement rémunérées.
Les heures réalisées par les salariés recrutés en CDD pour des fonctions de remplacement sont isolées et comptabilisées sur une feuille de saisie spécifique prévue à cet effet.
Les salariés en congés maternité et congés maladie de longue durée sont exclus du calcul de ces coefficients.
Si linformation du temps de travail effectué est utilisée comme dénominateur dans le calcul dun autre indicateur, aux heures de travail effectuées sont ajoutées les heures supplémentaires et de remplacement.
Pour les passages à temps partiel ou les retours à temps plein, en cours dexercice est prise en compte la situation au 31 décembre de lexercice.
1. Intervenants extérieurs : sont pris en compte les salariés mis à disposition et « valorisés » dans les charges de personnels ex : personnel de léducation nationale, tous les remplacements ; sont exclus tous les intervenants libéraux dont lactivité est comptabilisée en actes.
2. Pour la CCN 51, nous précisons ci-dessous les temps dinactivité à déduire afin de déterminer la durée annuelle de travail dans les établissements pour enfants et adultes.
Etablissements relevant du secteur enfance :
Sont à déduire les congés payés légaux, les jours de repos hebdomadaires, les jours fériés (référence 1 607 heures).
Le nombre de jours de congés trimestriels varie en fonction du métier occupé :
Les personnels éducatifs ont dix-huit jours ouvrables de congés supplémentaires par année civile.
Les autres personnels ont neuf jours ouvrables supplémentaires par année civile.
Les médecins nont pas de congés trimestriels.
Etablissements relevant du secteur adultes handicapés et inadaptés :
En fonction de décisions de gestion prises par les directions il est possible davoir :
Soit des établissements dans lesquels les personnels bénéficient des congés trimestriels dans les mêmes conditions que celles développées ci-dessus pour le secteur enfance.
Soit davoir des établissements dans lesquels les personnels ne bénéficient pas de congés trimestriels (déduction des seuls congés payés légaux, repos hebdomadaires et jours fériés).
No 13. - RÉPARTITION DE LACTIVITÉ
PAR NATURE DINTERVENTION
Avertissement !
Pour lannée 2005, cet indicateur nest à renseigner que pour les services déjà expérimentateurs en 2005.
Lensemble des services transmettront les données relativesau avec le compte administratif au 30 avril 2006 etles données de au ?
Données
Recensement des données pendant trois périodes de référence : du 16/01 au 28/01/06, du 13/03 au 25/03/06 et du 05/06 au 17/06/06.
Nombre dheures réalisées par type dintervention par salarié pour les délégués à la tutelle et les autres personnels.
Nombre total dheures de prises en charge réalisées sur la période considérée.
Mode calcul
Données brutes référencées dans les feuilles « Interventions 2005 », « Données 2005 », « Interventions 2006 », « Données 2006 ».
Pour les délégués à la tutelle :
100 x total des heures dintervention directe individuelle
Nombre total dheures de prise en charge
100 x total des heures dintervention indirecte individuelle
Nombre total dheures de prise en charge
100 x total des heures dintervention indirecte individuelle
Nombre total dheures de prise en charge
100 x total des heures de transport
Nombre total dheures de prise en charge
Pour les délégués et autres personnels :
100 x volume horaire du travail des autres personnels
Total du volume horaire du travail de lensemble du personnel
100 x volume horaire du travail des délégués à la tuelle
Total du volume horaire du travail de lensemble du personnel
Présentation des résultats
Graphique par histogramme.
Commentaires
La notion dintervention regroupe toutes les modalités dinterventions du champ professionnel :
- intervention directe individuelle en contact avec lusager (dont contacts téléphoniques) ;
- intervention indirecte individuelle : gestion et suivi des comptes, traitement juridique et patrimonial, temps administratif, travail auprès de lentourage de lusager, réunion de synthèse, rédaction de note ou rapport... ;
- intervention indirecte collective : travail de partenariat, relations partenariales internes ou externes concernant la situation du majeur, convention, etc. ;
- transport : pour les intervenants à domicile.
No 14. - INDICATEUR DU TEMPS DE FORMATION
Objectifs
Cet indicateur permet dévaluer les actions de la structure en faveur de la formation des salariés. Il est à rapprocher de lindicateur relatif au temps actif mobilisable.
Données
Nombre dheures de formation réalisées pendant lexercice considéré.
Recensement des données du 01/01 au 31/12 de lexercice.
Nombre dETP au 31/12.
Mode calcul
Données brutes référencées dans les feuilles « Données 2003 », « Données 2004 », « Données 2005 », et « Données 2006 ».
Numérateur : E1 = nombre dheures de formation réalisées pendant lexercice considéré recensement des données du 01/01 au 31/12 de lexercice.
Dénominateur : E2 = nombre dETP au 31/12.
Présentation des résultats
Ratio.
Commentaires
Sont comptabilisées les formations en intra et à lextérieur de la structure, réalisées uniquement sur le temps de travail.
No 15. - NOMBRE MOYEN DE MESURE MOYENNE PAR ETP
Objectifs
Cet indicateur a pour but dapprécier le nombre de mesures par salarié sur la base dune mesure dont la lourdeur de prise en charge est moyenne.
Données
Recensement des points pour lexercice considéré.
Recensement des ETP au 31/12 de lexercice pour les personnes effectivement en poste à cette date (organigramme).
Valeur moyenne nationale 2004 de la lourdeur de prise en charge dune mesure, soit 11,05.
Mode calcul
Numérateur : (MMP/(1105 × 12) :
MMP : données brutes référencées dans les feuilles « Points 2003-04 », « Points 2004-04 », « Points 2005-04 », « Points 2006-04 ».
11,05 : valeur moyenne nationale du 2P3M en 2004.
Dénominateur :
Données brutes référencées en G dans les feuilles « Données 2003 », « Données 2004 », « Données 2005 » et « Données 2006 ».
(MMP x [11,05 × 12 mois])
Nombre de postes ETP
Présentation des résultats
Ratio.
Commentaires
II. - NOTICE EXPLICATIVE ET DAIDE
AU REMPLISSAGE DES ANNEXES
A. - Annexe II relative à lélaboration du budget prévisionnel.
1. Données relatives à la détermination
du nombre de points gérés par un service
1.1. Le référentiel de prise en charge
et la cotation des mesures
Afin de tenir compte de la lourdeur relative des mesures de protection des majeurs, un référentiel de prise en charge des mesures a été élaboré en fonction des trois paramètres considérés comme étant les plus déterminants du niveau de ressources devant être affecté à la gestion de la mesure : la catégorie de la mesure, la durée de la mesure et son lieu dexercice. A partir de cette base une cotation des mesures a été établie.
La catégorie de mesure
Certaines catégories de mesures entraînent une charge de travail identique et sont donc cotées de la même manière, à savoir :
- la TPSA et la curatelle renforcée ;
- la curatelle simple et la tutelle.
La durée de la mesure
Trois périodes ont été distinguées : louverture, la fermeture et la gestion courante. Il a été considéré que la charge de travail pour louverture dune mesure était 2,77 fois plus élevée que celle nécessitée pour la gestion dune mesure et celle pour la fermeture était 1,27 fois plus importante, et ce quelle que soit la catégorie de la mesure. La durée de cette charge de travail supplémentaire a été estimée à trois mois.
Lieu dexercice de la mesure
Actuellement les mesures de TE/CE exercées en établissement sont soumises à un coefficient multiplicateur de 0,4 par rapport aux mesures exercées à domicile. Le groupe de travail sur le financement a maintenu la différenciation entre les mesures à domicile et les mesures en établissement mais une divergence est apparue quant au coefficient applicable. Les fédérations estiment quun coefficient de 0,6 serait représentatif de la réalité de lécart des ressources mobilisées pour une mesure en établissement par rapport à une mesure à domicile. Le débat ne pouvant être clos au regard des informations et des enquêtes existantes, il a été décidé que les tableaux de cotation seraient établis suivant deux coefficients.
Pour la fixation de la DGF, lautorité de tarification retiendra cependant les éléments tirés de la cotation réalisée sur la base du coefficient actuellement en vigueur, soit 0,4.
La prise en compte de ces paramètres permet dobtenir la cotation suivante :
Cotation DGAS
DE LA NATURE DE LA MESURE | DU LIEU | DE LA DURÉE | ||
---|---|---|---|---|
Ouverture dune nouvelle mesure pendant les 3 premiers mois |
Mesure ouverte depuis plus de 3 mois |
Fermeture dune mesure pour cause de mainlevée ou de décès |
||
TPSA | En établissement | 21,60 | 5,20 | 6,60 |
A domicile | 36,00 | 13,00 | 16,50 | |
Curatelle dEtat renforcée | En établissement | 21,60 | 5,20 | 6,60 |
A domicile | 36,00 | 13,00 | 16,50 | |
Curatelle dEtat simple | En établissement | 16,62 | 4,00 | 5,08 |
A domicile | 27,69 | 10,00 | 12,69 | |
Tutelle dEtat | En établissement | 16,62 | 4,00 | 5,08 |
A domicile | 27,69 | 10,00 | 12,69 | |
Sauvegarde de justice (mandat spécial) | 20,00 |
Cotation fédérations
DE LA NATURE DE LA MESURE | DU LIEU | DE LA DURÉE | ||
---|---|---|---|---|
Ouverture dune nouvelle mesure pendant les 3 premiers mois |
Mesure ouverte depuis plus de 3 mois |
Fermeture dune mesure pour cause de mainlevée ou de décès |
||
TPSA | En établissement | 21,60 | 7,80 | 13,78 |
A domicile | 36,00 | 13,00 | 22,97 | |
Curatelle dEtat renforcée | En établissement | 21,60 | 78,00 | 13,78 |
A domicile | 36,00 | 13,00 | 22,97 | |
Curatelle dEtat simple | En établissement | 16,62 | 6,00 | 10,60 |
A domicile | 27,69 | 10,00 | 17,67 | |
Tutelle dEtat | En établissement | 16,62 | 6,00 | 10,60 |
A domicile | 27,69 | 10,00 | 17,67 | |
Sauvegarde de justice (mandat spécial) | 20,00 |
1.2. La détermination des mesures
à inscrire dans les tableaux
1.2.1. Informations selon la catégorie de la mesure
Toutes les mesures (TE/CE et gérances de tutelle) doivent être inscrites dans le document.
Concernant les mesures doublées, elles sont comptabilisées dans le tableau de la cotation de la façon suivante :
- les TPSA doublées dune curatelle renforcée sont inscrites en TPSA ;
- les TPSA doublées soit dune curatelle simple soit dune tutelle sont inscrites à hauteur de 50 % en TPSA et de 50 % en tutelle ou curatelle simple selon le cas.
1.2.2. Informations selon le lieu dexercice
de la mesure (établissement-domicile)
Définition dune mesure en établissement : conformément à larrêté du 15 janvier 1990 une personne est considérée en établissement lorsquelle est accueillie de manière permanente dans un établissement social ou médico-social ou dans un établissement dhospitalisation. La liste des établissements sociaux et médico-sociaux à laquelle fait référence larrêté précité a été révisée à loccasion de ladoption de la loi no 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant laction sociale et médico-sociale. Elle est désormais prévue à larticle L. 312-1 du code de laction sociale et des familles. Par ailleurs sont également considérées en établissement les personnes accueillies dans les établissements de santé mentionnés à larticle L. 6111-2, alinéa 2 du code de la santé publique.
La prise en compte de la situation dune personne selon le lieu dans lequel elle réside doit être appréciée au 30 septembre de lannée N.
1.2.3. Informations selon la période dexercice
Tableau des mesures nouvelles
Définition des mesures nouvelles.
Les mesures nouvelles sont définies comme les mesures nouvellement prises en charge par un service. En font donc partie, et ce, en accord avec les fédérations tutélaires, les mesures prises en charge antérieurement par un autre service tutélaire. Par contre, en sont exclues les mesures qui font lobjet dun renouvellement, qui changent de catégorie juridique, qui font suite à un mandat spécial ou dans le futur à une évaluation médico-sociale.
Calcul des points relatifs aux mesures nouvelles.
Les mesures nouvelles bénéficient donc dune cotation supérieure aux mesures en gestion courante et ce sur une période de trois mois. Les mesures ouvertes au cours dun mois sont comptées intégralement sur ce mois en cotation mesures nouvelles.
Pour les mesures nouvelles prononcées du 1er janvier au 31 octobre N, elles bénéficieront dun financement côté en mesures nouvelles sur 3 mois.
Pour les mesures nouvelles qui auraient été prononcées en novembre ou décembre N-1, il est nécessaire de connaître le nombre de ces mesures, afin de les prendre en compte en N en cotation mesures nouvelles. En effet, les mesures prononcées en novembre N-1 verront leur cotation valorisée en points mesures nouvelles sur 1 mois en N et pour les mesures prononcées en décembre, cette valorisation se fera sur 2 mois.
Par ailleurs, et dans la même logique, il est également nécessaire de connaître le nombre de mesures ordonnées en novembre et décembre N car le financement en cotation mesures nouvelles ne se fera que sur un ou deux mois en N. Le financement complémentaire en cotation mesures nouvelles sera reporté sur N + 1.
La formule de calcul permettant de calculer le total des points mesures nouvelles pour lexercice N est donc la suivante :
Nb de mesures prononcées en nov. N - 1 X 1 mois en cotation mesures nouvelles
+
Nb de mesures prononcées en déc. N -1 X 2 mois en cotation mesures nouvelles
+
Nb de mesures prononcées du 1/01/N au 31/10/N × 3 mois en cotation mesures nouvelles
+
Nb de mesures prononcées en nov N X 2 mois en cotation mesures nouvelles
+
Nb de mesures prononcées en déc. N X 1 mois en cotation mesures nouvelles
Tableau des sorties de mesures
Définition des sorties de mesures
Les sorties de mesures sont définies comme les mesures qui ne sont plus gérées par un service. Elles ne comprennent pas les mesures changeant de catégorie juridique ni les mesures transférées à un autre service tutélaire.
Calcul des points relatifs aux sorties de mesures
Ces mesures sont prises en compte sur 3 mois. La logique appliquée aux mesures nouvelles sapplique également aux sorties de mesures qui bénéficient aussi dune cotation supérieure à celle appliquée aux mesures en gestion courante. Les mesures fermées au cours dun mois sont comptées en cotation « sorties de mesures » sur ce mois.
La formule de calcul permettant de calculer le total des points pour les sorties de mesures pour lexercice N est donc la suivante :
Nb de sortie de mesures prononcées en nov. N - 1 X 1 mois en cotation sorties
+
Nb de sorties de mesures prononcées en déc. N - 1 X 2 mois en cotation sorties
+
Nb de sorties de mesures prononcées du 1/01/N au 31/10/N X 3 mois en cotation sorties
+
Nb de sorties de mesures prononcées en nov. N X 2 mois en cotation sorties
+
Nb de sorties de mesures prononcées en déc. N X 1 mois en cotation sorties
Tableau des mesures en gestion courante
Définition des mesures en gestion courante
Ces mesures se définissent par défaut. Ce sont les mesures de plus de trois mois (hors sauvegarde de justice) et ce jusquà ce quune décision de mainlevée ait été prononcée.
Calcul des points relatifs aux mesures en gestion courante
Le calcul des mesures en gestion courante est réalisé à partir du nombre total de mesures exercées en moyenne au cours de lexercice N y compris les flux (mesures nouvelles et sorties). Ces mesures sont prises en compte sur 12 mois et en cotation gestion courante.
Il est dans un premier temps procédé au calcul du nombre de mesures financées en moyenne dans lannée N :
Nombre de mesures au 1/01/N + Nombre de mesures au 31/12/N
2
La détermination du nombre de points pour lensemble des mesures financées en moyenne dans lannée se fait, ensuite, de la façon suivante :
Nombre de mesures financées en moyenne dans lannée N × 12 mois × points relatifs aux mesures en gestion courante.
A ce calcul sont retranchés les points relatifs aux mesures nouvelles et aux sorties mais valorisés en cotation gestion courante.
Le calcul est le suivant :
Nombre de mesures en moyenne financées dans lannée (12 mois) valorisées en gestion courante
-
Nombre de mesures nouvelles et nombre de sorties valorisées en points cotation gestion courante
LA SAUVEGARDE DE JUSTICE
Le calcul des points des mesures de sauvegarde de justice se fait de la façon suivante :
Somme des mois par mesure relatifs à lexercice N de lensemble des mesures de sauvegarde de justice × nombre de points relatifs à la sauvegarde de justice.
2. Données relatives à la détermination
du nombre de mesures gérées par un service
En raison de labsence de distinction dans le tableau relatif à la cotation, dune part, des mesures gérées par lEtat des mesures en gérance, et dautre part, des TPSA simples des TPSA doublées, il est demandé de préciser le nombre de mesures selon quil sagit dune TE/CE, dune mesure en gérance ou dune TPSA. Pour chacune de ces mesures, il faut préciser le lieu dexercice, la nature de la mesure et si elle est doublée ou non.
3. Données relatives à la détermination
du budget prévisionnel
3.1. Les charges dexploitation
Les dépenses sont présentées en trois groupes fonctionnels.
Groupe 1 : dépenses afférentes à lexploitation courante.
Groupe 2 : dépenses afférentes au personnel.
Groupe 3 : dépenses afférentes à la structure.
Les groupes fonctionnels ont été définis par larrêté du 8 août 2002 pour le budget des établissements publics sociaux et médico-sociaux dotés de la personnalité juridique.
Le remplissage de ce document nécessite des explications et définitions :
Compte administratif anticipé : compte établi à la clôture de lexercice.
Le quatrième trimestre est évalué à partir des trois premiers trimestres de lexercice et en tenant compte des charges spécifiques du dernier trimestre. Le service doit préciser les modalités de calcul.
Distinction reconduction-mesures nouvelles :
Au sein du budget prévisionnel proposé, on distingue la reconduction des moyens des mesures nouvelles.
Reconduction : montants relatifs à la poursuite des missions de létablissement ou du service, dans les conditions résultant du budget de lannée précédente.
Mesures nouvelles : prise en compte de leffet volume.
Dépenses autorisées : lautorité de tarification approuve le montant total de chaque groupe fonctionnel.
Budget exécutoire : ce budget est établi par le service tutélaire dans le respect du montant total de chaque groupe fonctionnel approuvé par lautorité de tarification (ventilation par comptes).
Répartition du groupe 2 en fonction de la catégorie de personnel :
Il faut inscrire pour chaque catégorie de personnel lensemble des charges : les salaires mais aussi les charges fiscales et sociales.
Lensemble doit être égal au total du groupe 2.
Personnel dencadrement : il sagit de tous les cadres de la structure au sens de la convention collective.
3.2. Les produits
Produits des tutelles aux prestations sociales adultes (7061) : il sagit des frais de tutelle prévus à larticle L. 167-3 du code de la sécurité sociale.
Cet article dispose que « la charge des frais de tutelle » incombe :
1. A lorganisme débiteur des prestations familiales dues à la famille placée sous tutelle ;
2. A lorganisme débiteur de lallocation ou de lavantage vieillesse dû au bénéficiaire placé sous tutelle. Dans le cas où le bénéficiaire perçoit plusieurs allocations ou avantages vieillesse, la charge incombe à la collectivité ou à lorganisme payeur de lallocation ou de lavantage vieillesse le plus important.
3. Lorsque lorganisme à qui incombe la charge des frais de tutelle nest pas précisé par une autre disposition législative, à lEtat.
Produits des tutelles et curatelles dEtat (7062) : cette ligne concerne uniquement la rémunération versée par lEtat en application de larticle 12 du décret du 6 novembre 1974.
Participation des majeurs (742) : le montant de cette ligne correspond au cumul des prélèvements réalisés sur les revenus des personnes sous TE/CE et sous gérance. Le détail de ces prélèvements étant à préciser aux lignes suivantes.
Pour les TE/CE : il sagit des prélèvements prévus par larticle 12 du décret du 6 novembre 1974. Les taux en vigueur sont ceux fixés par larrêté interministériel du 27 juillet 1999. Le montant des prélèvements comprend également les prélèvements supplémentaires autorisés par le juge. Ce montant étant précisé à la ligne suivante.
Pour les mesures en gérance : le montant correspond aux prélèvements effectués sur les personnes sous gérance de tutelle privée. Les taux de prélèvements sont prévus par larrêté du 14 février 1983. Comme pour les TE/CE, il faut inclure les prélèvements supplémentaires autorisés par le juge. Le montant de ces prélèvements supplémentaires est à inscrire à la ligne suivante.
Créances de lexercice précédent :
Elles concernent les mesures facturées en N - 1 qui nont pas été payées en N - 1.
B. - Annexe III relative à la répartition des personnes
selon leur niveau de revenus et prélèvements
1. Répartition des personnes selon leur niveau de revenus
1.1. Tableau no 1 : répartition des personnes
selon leur niveau de revenus
Le tableau proposé vise à recenser les personnes en fonction de leur niveau de ressources. Ce recensement concerne à la fois les mesures de tutelle et curatelle dEtat, les tutelles aux prestations sociales adultes et les mesures en gérance.
Les tranches de revenus
Pour les TE/CE : les tranches à renseigner sont différentes de celles prévues dans larrêté du 15 janvier 1990. En effet, lobjectif est de déterminer de manière plus fine la répartition des personnes en fonction de leur niveau de revenus. Ces données permettront de réaliser des simulations plus fiables dans le cadre du système de prélèvement qui pourrait être mis en place avec la réforme.
Pour les TPSA : le groupe de travail sur le financement a préconisé de réformer le système actuel et détendre le système de prélèvement aux TPSA. Cette mesure nentrera pas en vigueur en 2006. Pour autant, afin den anticiper le cas échéant lapplication à partir de 2007, il est demandé de renseigner le niveau de revenus des personnes sous TPSA.
Pour les mesures non déférées à lEtat :
Les tranches de revenus sont différentes de celles en vigueur pour les mêmes raisons que celles évoquées pour les TE/CE. Ces données doivent être renseignées pour les exercices 2005 et 2006.
Lassiette des revenus
Pour les TE-CE :
Lassiette des revenus à prendre en compte pour les exercices 2003, 2004 et 2006 est celle applicable actuellement pour les prélèvements exercés pour les TE/CE.
Concernant lexercice 2005, il vous est demandé de répartir le nombre de personnes en fonction des tranches proposées selon deux méthodes :
- méthode 1 : selon les modalités actuellement en vigueur ;
- méthode 2 : en prenant en compte lensemble des revenus de la personne, y compris les revenus sociaux conformément aux préconisations du groupe de travail sur le financement.
En effet, le dispositif actuel, en raison notamment de multiples exonérations, a été jugé peu lisible et difficile à appliquer. Il a donc été proposé de le réformer et de prendre en compte dans lassiette des ressources soumises à prélèvement lensemble des revenus. Disposer de la répartition des personnes selon leur niveau de ressources en tenant compte de cette nouvelle assiette permettra de réaliser des estimations sur le niveau de prélèvement qui pourra être obtenu dans le cadre du système qui sera mis en place avec la réforme.
Pour les TPSA et les mesures non déférées à lEtat :
Lassiette des revenus que vous devez prendre en compte est lensemble des revenus (préconisation du groupe de travail) pour lensemble des exercices.
1.2. Tableau no 2 : nombre de personnes
exonérées de prélèvements
Lors des travaux du groupe de travail sur le financement, il a été constaté quil existait une différence entre les prélèvements effectifs et les prélèvements théoriques. Les renseignements fournis par ce tableau permettront de connaître en partie les raisons des écarts.
1.3. Tableau no 3 : répartition des personnes
sous mesure de gérance selon leur niveau de revenus
Il vous est demandé dinscrire le nombre de personnes présentes dans les tranches de revenus prévues par les textes en vigueur, à savoir larrêté du 14 février 1983.
2. Les prélèvements
Les tableaux à renseigner visent à déterminer la répartition des prélèvements réalisés en fonction des tranches de revenus prévues par les textes applicables ainsi que de fournir linformation relative aux prélèvements supplémentaires à la fois pour les TE/CE et pour les mesures en gérance.
Les dispositions en vigueur pour le calcul des prélèvements demeurent : ainsi, le calcul du prélèvement est effectué sur la base de la valeur du minimum vieillesse et du SMIC en vigueur au 1er janvier de lannée considérée.
Les prélèvements sont opérés selon larrêté du 15 janvier 1990 sur une base annuelle. Il est ainsi préconisé quils soient effectués par douzième tous les mois à terme échu avec une régularisation en fin dexercice.
Lexique
Tutelle : Une tutelle est ouverte quand un majeur, pour lune des causes prévues à larticle 490 du code civil, a besoin dêtre représenté dune manière continue dans les actes de la vie civile (art. 492 CC).
Larticle 490 vise la personne dont les facultés mentales sont altérées par une maladie, une infirmité ou un affaiblissement dû à lâge, ou bien dont les facultés corporelles sont altérées au point dempêcher lexpression de la volonté.
Curatelle : Larticle 508 du code civil soumet louverture de la curatelle à deux conditions cumulatives :
- laltération des facultés mentales résultant dune maladie, dune infirmité ou dun affaiblissement dû à lâge ;
- cette altération doit être telle que le majeur, sans être hors détat dagir lui-même, ait besoin dêtre conseillé ou contrôlé.
Il existe une autre cause douverture de la curatelle, prévue aux articles 488 al 3 et 508-1 du code civil. Ces articles disposent que le majeur, qui par sa prodigalité, son intempérance ou son oisiveté sexpose à tomber dans le besoin ou compromet ses obligations familiales peut également bénéficier dune curatelle. Ce type de curatelle ne nécessite pas de certificat médical.
Deux types de curatelle sont prévus dans le code civil :
- la curatelle simple : sous ce type de régime, le majeur ne peut faire seul aucun acte qui sous le régime de la tutelle requiert une autorisation du conseil de famille. Il ne peut seul recevoir de capitaux ni en faire emploi. Le majeur sous curatelle a la capacité deffectuer des actes concernant sa personne et ses biens. Par contre, pour être valables, les actes les plus importants doivent être approuvés par le curateur ;
- la curatelle renforcée : larticle 512 dispose que le juge peut ordonner que le curateur percevra seul les revenus du majeur et assurera le règlement des dépenses. Dans ce cas, le curateur doit rendre compte de sa gestion au juge des tutelles.
Le groupe de travail a considéré que ces deux types de curatelle ne nécessitaient pas la même lourdeur de prise en charge. Ainsi, il a été jugé que la curatelle simple avait une lourdeur de prise en charge moins importante. La charge de travail quelle nécessite correspond à celle de la tutelle. La curatelle renforcée, par contre, demande une prise en charge plus lourde identique à celle mobilisée pour la gestion dune tutelle aux prestations sociales adultes.
Les mesures de tutelle et de curatelle peuvent en vertu de larticle 433 du code civil être défèrées à lEtat.
TPSA : La tutelle aux prestations sociales est une mesure judiciaire par laquelle le juge des tutelles décide du versement à un tuteur agréé des prestations sociales (allocations ou avantage vieillesse, allocation dadulte handicapé, revenu minimum dinsertion) lorsque celles-ci ne sont pas utilisées dans lintérêt de leur bénéficiaire ou lorsque la personne, en raison de son état mental ou dune déficience physique, vit dans des conditions dalimentation, de logement et dhygiène manifestement défectueuses. (art. L. 167-1 du code de la sécurité sociale).
Une TPSA peut se doubler dune mesure civile (tutelle dEtat, curatelle dEtat ou gérance de tutelle privée). Il sagit alors dune TPSA doublée.
Sauvegarde de justice : selon larticle 491 du code civil (CC), peut être placé sous sauvegarde de justice le majeur qui, pour lune des causes prévues à larticle 490 CC, a besoin dêtre protégé dans les actes de la vie civile. Larticle 490 vise la personne dont les facultés mentales sont altérées par une maladie, une infirmité ou un affaiblissement dû à lâge, ou bien dont les facultés corporelles sont altérées au point dempêcher lexpression de la volonté. La sauvegarde est un régime primaire, de durée assez limitée.
Mesures nouvelles : les mesures nouvelles sont des mesures nouvellement prises en charge par un service. En sont exclues les mesures qui font lobjet dun renouvellement, qui changent de catégorie juridique, qui font suite à un mandat spécial ou dans le futur à une évaluation médico-sociale.
Inversement, les mesures prises en charge antérieurement par un autre service tutélaire sont considérées comme des mesures nouvelles.
Sorties de mesures : les sorties de mesures sont définies comme les mesures qui ne sont plus gérées par un service. Elles ne comprennent pas les mesures changeant de catégorie juridique ni les mesures transférées à un autre service tutélaire.
Mesures en gestion courante : ces mesures se définissent par défaut. Ce sont les mesures de plus de trois mois (hors sauvegarde de justice) et ce jusquà ce quune décision de mainlevée ait été prononcée.
Nombre de mesures en moyenne dans lannée : lobjectif est de déterminer le nombre de mesures financées en moyenne sur douze mois dans lannée. Ceci permet de tenir compte des flux (entrées et sorties de mesures).
Mesures en établissement : établissements sociaux et médico-sociaux au sens du L. 312-1 I du code de laction sociale et des familles et établissements de santé mentionnés à larticle L. 6111-2, alinéa 2 du code de la santé publique.
ANNEXE V
BILAN DES INDICATEURS DE LANNÉE 2004
Avertissement : les valeurs des indicateurs que vous obtiendrez avec la nouvelle annexe II sont divisés par 100 par rapport aux valeurs du présent document.
Les données du présent document sont calculées sur la base de 16 départements.
NOTE (S) :
(1) On entend par durée collective du temps de travail, celle applicable :
a) Dans lassociation ou létablissement soit la durée de laccord agrée dentreprise ou la durée de travail de la convention collective nationale appliquée par les adhérents ou non adhérents ou encore la durée légale du travail 1 607 heures ;
b) Dans la fonction publique.