Au vu de la gravité de la situation en Outre-mer, retour d’expériences avec l’ensemble des parties prenantes (membres des populations concernées notamment), doit être prévu, planifié et organisé.
Il s’agit d’appréhender et partager collectivement les facteurs qui ont conduit à une telle situation : facteurs professionnels, techniques et organisationnels (notamment inadaptation des moyens de l’offre de santé au regard des besoins), facteurs humains et socio-culturels.
Le retour d’expériences doit mobiliser les différentes approches disciplinaires existantes (sciences humaines notamment).
Dans cette perspective, la CP de la CNS :
- prend acte de la mission d’information sénatoriale qui va enquêter pendant deux mois sur la gestion de la crise sanitaire en Outre-Mer ;
- demande que les instances de démocratie en santé (CRSA, CTS) en Outre-Mer soient pleinement associées aux retours d’expérience et consultées dans le cadre des enquêtes qui se dérouleront.
Les enseignements qui seront issus du retour d’expériences devront permettre de prévenir et éviter le renouvellement de telle situation. La mise en place des mesures issues du retour d’expérience est une urgence.