Afin de lutter contre les conséquences de la sédentarité, la commission propose par exemple de :
développer l’environnement construit pour favoriser les modes de déplacement en mobilité « active » (marche, vélo) depuis le domicile vers l’école, l’université ou l’entreprise, autour de plans de déplacements pertinents ;
offrir une palette plus diverse d’activités, intégrant une pratique non compétitive et une offre adaptée pour les personnes atteintes de maladie chronique, de maladie rare ou en situation de handicap ;
renforcer, autour de cette offre diversifiée d’APS, les interactions entre système éducatif, associations, clubs sportifs et collectivités territoriales ;
développer des protocoles de recherche visant à établir la pertinence des critères de mobilité sur l’état de santé et la qualité de vie de tous les publics concernés ;
mettre en place des tests d’évaluation ;
développer des actions de type UNIVER’SANTÉ ;
quantifier la pratique, via les Observatoires Régionaux de Santé, en lien avec les ARS qui pourraient coordonner la mise en œuvre des mesures ;
conduire des campagnes de communication, locales et nationales, pour changer la représentation sociale et les comportements vis-à-vis de l’APS ;
intégrer les APS dans le projet d’établissement des maisons de retraite, les EHPAD et les établissements du secteur médico-social ;
créer une filière d’opérateurs spécialistes d’activité physique ou sportive en lien avec la santé, facilitant l’accueil des personnes atteintes de maladie chronique, maladie rare ou en situation de handicap ;
développer la formation médicale initiale et continue dans ce domaine.
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