- Les réponses clés
- Les tests antigéniques
- Les prélèvements salivaires
- La prise en charge
- Les certificats sanitaires
- Le dépistage des enfants
- La fraude
Suite au courrier du Haut conseil de la santé publique (HCSP) en date du 27 janvier 2023, un assouplissement de la doctrine de dépistage est mis en place à compter du 1er février 2023 pour les personnes ayant été en contact avec une personne testée positive au Covid-19. La réalisation d’un test de dépistage n’est plus requise de manière systématique pour ces personnes, mais en cas de symptômes d’infection respiratoire aiguë.
Réponses clés
Si j’ai des symptômes d’infection respiratoire aiguë, je réalise un test.
Si le résultat de mon test antigénique ou de mon autotest est positif, j’effectue un test RT-PCR de confirmation.
Actuellement, il existe deux catégories de tests :
- les tests de dépistage pour rechercher la présence du virus (RT-PCR, test antigénique, autotest) ;
- les tests sérologiques pour rechercher la présence d’anticorps.
Il existe deux types de tests sérologiques :
- les tests sérologiques quantitatifs réalisés dans un laboratoire de biologie médicale, sur prélèvement sanguin (prise de sang) ;
- les tests rapides d’orientation diagnostique sérologique qualitatifs, réalisés par un professionnel de santé, sur prélèvement d’une goutte de sang au bout du doigt.
Il existe deux types de test virologiques :
- le test RT-PCR recherche la présence de l’ARN du virus, l’analyse est réalisée par un biologiste dans un laboratoire de biologie médical. Le résultat est obtenu en quelques heures ;
- le test antigénique recherche les antigènes présents à la surface du virus, il s’agit d’un test rapide réalisé par un professionnel de santé. Le résultat est obtenu en quelques minutes.
À noter que le test de référence pour détecter le virus du Covid-19 est le test RT-PCR sur prélèvement nasopharyngé.
Un autotest Covid est un test antigénique dont le prélèvement et la lecture du résultat peuvent être réalisés seul, d’après les indications fournies par un professionnel et après lecture des conditions d’utilisation et du « guide d’utilisation » fournis lors de l’achat.
Le mode de prélèvement autorisé aujourd’hui est l’auto-prélèvement nasal, qui est moins profond que le prélèvement nasopharyngé pratiqué pour les tests RT-PCR et antigéniques classiques. Le résultat est déterminé en quinze à vingt minutes, selon la notice du fabricant.
Les tests de dépistage autorisés en France sont les suivants :
- les tests RT-PCR ou antigéniques pour les personnes ayant des symptômes d’infection respiratoire aiguë,
- les autotests, qui peuvent être utilisés dans une logique de réassurance.
La liste des tests autorisés en France est disponible sur le site dédié du ministère chargé de la Santé : covid-19.sante.gouv.fr/tests.
Retrouvez tous les points de prélèvement des tests virologiques (RT-PCR et antigéniques) autour de vous et leurs horaires d’ouverture sur le site www.sante.fr.
Pour un test RT-PCR qui doit faire l’objet d’une analyse en laboratoire de biologie médicale, le résultat est délivré en moins de 24h dans 94% des cas (données janvier 2023).
Pour un test antigénique réalisé par un professionnel de santé, selon le fabriquant, le résultat est communiqué dans les 30 minutes maximum.
S’agissant des autotests sur prélèvement nasal, selon le fabricant, le résultat est déterminé entre 15 et 20 minutes maximum.
Le prélèvement nasopharyngé, oropharyngé, salivaire ou nasal nécessaire à l’examen de détection du virus du Covid-19 peut être réalisé par les professionnels suivants :
- Les médecins, les chirurgiens-dentistes, les sages-femmes, les pharmaciens, les masseurs-kinésithérapeutes ou les infirmiers ;
- Les professionnels de santé suivants sous la responsabilité d’un professionnel cité au point précédent :
- manipulateur d’électroradiologie médicale,
- technicien de laboratoire médical,
- préparateur en pharmacie,
- aide-soignant,
- auxiliaire de puériculture,
- ambulancier,
- orthophoniste,
- pédicure-podologue,
- orthoptiste,
- physicien médical,
- ergothérapeute,
- psychomotricien,
- audioprothésiste,
- diététicien,
- opticien-lunetier,
- orthoprothésiste,
- podo-orthésiste,
- oculariste,
- épithésiste,
- orthopédiste-orthésiste,
- assistant dentaire ;
- Les personnes titulaires d’un diplôme dans le domaine de la biologie moléculaire ou justifiant d’une expérience professionnelle d’au moins un an dans ce domaine ;
- Les étudiants ayant validé leur première année en médecine, odontologie, pharmacie, maïeutique, masso-kinésithérapie ou soins infirmiers ;
- Les étudiants en master de biologie moléculaire mention “biologie moléculaire et cellulaire” ou “biochimie, biologie moléculaire” ;
- Les vétérinaires exerçant dans les conditions mentionnées à l’article L. 241-1 du code rural et de la pêche maritime et les inspecteurs de santé publique vétérinaire détenteurs d’un diplôme, certificat ou titre permettant l’exercice en France des activités de vétérinaire ;
- Pour une zone et une période définies par le représentant de l’État territorialement compétent, sous la responsabilité d’un professionnel de santé :
- Un sapeur-pompier professionnel ou volontaire titulaire du bloc de compétences "Agir en qualité d’équipier prompt-secours" défini dans les référentiels nationaux d’activités et de compétences et les référentiels nationaux d’évaluation de l’emploi opérationnel d’équipier prévus à l’article 4 de l’arrêté du 22 août 2019 relatif aux formations des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires et publiés sur le site internet du ministère de l’Intérieur ;
- Un sapeur-pompier de Paris titulaire de la formation élémentaire en filière "sapeur-pompier de Paris" (SPP) ou filière "secours à victimes" (SAV) ou titulaires de leur formation élémentaire en filière "spécialiste" (SPE) ;
- Un marin-pompier de Marseille détenant le brevet élémentaire de matelot pompier (BE MOPOMPI) ou le brevet élémentaire de pompier volontaire (BE MAPOV) ou le brevet élémentaire de sécurité et logistique (BE SELOG) ;
- Un secouriste d’une association agréée de sécurité civile, titulaire de l’unité d’enseignement "premier secours en équipe de niveau 1" à jour de sa formation continue.
Les tests antigéniques
Deux catégories de tests antigéniques sont aujourd’hui déployées en France :
- les tests antigéniques sur prélèvement nasopharyngé, réalisé par un professionnel de santé ;
- les autotests, réalisés sur auto-prélèvement nasal (ou autotests).
Le test antigénique recherche les antigènes présents à la surface du virus.
Les tests antigéniques rendent un résultat en quelques minutes et permettent le diagnostic précoce des malades dès la phase aiguë. Ils répondent à la question « le patient est-il oui ou non porteur du Covid-19 ? ». Les tests antigéniques sont à ce jour réalisés uniquement à partir de prélèvements dans le nasopharynx (nez), par écouvillon.
L’utilisation de tests rapides antigéniques présente un triple intérêt :
- elle permet d’ajouter une capacité supplémentaire de dépistage en complément des capacités déployées dans les laboratoires de biologie médicale, hospitaliers ou de ville ;
- son analyse peut être réalisée en dehors des laboratoires de biologie médicale (barnums, services hospitaliers, aéroports par exemple) ;
- elle permet de prendre, dans un laps de temps très court, les mesures nécessaires (porter un masque en présence d’autres personnes, se laver fréquemment les mains, éviter les contacts avec des personnes âgées ou fragiles, favoriser le télétravail, informer rapidement les personnes que l’on aurait pu contaminer).
Les autotests appartiennent à une catégorie de test antigéniques. Ce sont donc les mêmes types de tests que ceux actuellement réalisés en pharmacie. La différence réside non pas dans la méthode d’analyse du prélèvement, mais bien dans la manière de réaliser le prélèvement. En effet, en pharmacie, le prélèvement nasopharyngé est réalisé par un professionnel de santé, tandis que dans le cadre d’un autotest, le prélèvement nasal, moins profond, est réalisé par l’usager.
Le test de référence pour le Covid-19 est la RT-PCR.
Les tests antigéniques sont globalement moins sensibles que la RT-PCR, mais leur rapidité de rendu de résultat est un atout pour casser rapidement les chaînes de transmission. . Ils permettent aux personnes testées positives d’appliquer rapidement les mesures nécessaires (porter un masque, éviter les contacts avec des personnes âgées ou fragiles, favoriser le télétravail) et de prévenir les personnes avec lesquelles elles ont été en contact alors qu’elles étaient contagieuses. C’est pour cela que la Haute Autorité de santé (HAS) a recommandé leur utilisation.
La HAS a émis des recommandations sur les performances des tests antigéniques dans son avis en date du 24 septembre 2020.
La Haute Autorité de santé impose, pour autoriser ces tests, qu’ils soient en mesure de détecter la présence du virus chez une personne effectivement malade dans 80% des cas a minima, et qu’ils soient en mesure de constater l’absence de virus chez une personne effectivement non malade dans plus de 99% des cas. Ainsi, le risque de faux positifs, c’est-à-dire le risque d’être testé positif alors qu’on n’est en réalité pas porteur du virus, est extrêmement faible : ce risque survient dans moins d’1% des cas. Les autotests réalisés sous la supervision d’un professionnel ne sont autorisés que chez les personnes asymptomatiques, majeures.
Les tests autorisés en France figurant sur le site covid-19.sante.gouv.fr/tests répondent à ces indicateurs de performance.
Oui, tout test antigénique positif doit être confirmé, par un test RT-PCR, afin notamment de permettre la détection d’un éventuel variant. Cette démarche participe à la surveillance mise en place pour analyser la circulation du virus et la détection d’une éventuelle mutation du virus.
Le résultat d’un test antigénique positif réalisé par un professionnel de santé est un justificatif de prise en charge pour le tests RT-PCR de confirmation.
Les autotests sont des tests antigéniques. La Haute Autorité de santé impose, pour autoriser ces tests, qu’ils soient en mesure de détecter la présence du virus chez une personne effectivement malade dans 80% des cas a minima, et qu’ils soient en mesure de constater l’absence de virus chez une personne effectivement non malade dans plus de 99% des cas. Ainsi, le risque de faux positifs, c’est-à-dire le risque d’être testé positif alors qu’on n’est en réalité pas porteur du virus, est extrêmement faible : ce risque survient dans moins d’1% des cas.
Le prélèvement des autotests n’étant pas réalisé par un professionnel de santé, mais par l’usager lui-même, la possibilité d’obtenir un “faux négatif” causé par une erreur de prélèvement est bien réelle. Il est donc primordial de garder à l’esprit qu’un résultat négatif ne signifie pas nécessairement que l’utilisateur n’est pas porteur du virus. C’est d’ailleurs le cas de tous les tests disponibles : aucun test ne doit conduire en cas de résultat négatif à arrêter les gestes barrières.
Le caractère itératif – c’est-à-dire répété plusieurs fois – de l’utilisation des autotests permet cependant d’augmenter leur fiabilité par la répétition régulière des prélèvements.
Le résultat d’un autotest positif ne constitue pas une preuve pour la prise en charge du test RT-PCR. Seules les personnes disposant d’une preuve de prise en charge (ex : schéma de vaccination complète, justificatif de contre-indication à la vaccination, etc.) bénéficient de tests pris en charge par l’Assurance maladie.
En cas de résultat négatif à un autotest : soyez prudent. La fiabilité de l’autotest est limitée, il est donc toujours possible que vous soyez porteur du virus dans des quantités non détectables, ou qu’une erreur liée au prélèvement fausse le résultat.
Vous êtes ainsi toujours susceptible de transmettre le virus à d’autres personnes. C’est pourquoi il faut impérativement continuer à respecter les gestes et mesures barrières pour ne pas mettre en danger votre entourage et notamment les personnes les plus vulnérables.
En cas d’apparition de symptômes évocateurs du Covid-19, réalisez immédiatement un test RT-PCR ou antigénique de préférence, et respectez les gestes barrières, notamment le port du masque. Consultez votre médecin traitant.
Oui, une liste de tests autorisés est publiée sur le site dédié du ministère en charge de la Santé, comme pour les tests RT-PCR ou sérologiques.
Les prélèvements salivaires
Dans un avis du 10 février 2021, la Haute Autorité de santé a autorisé les tests RT-PCR sur prélèvement salivaire de détection du Covid-19 dans les indications suivantes :
- Pour les personnes asymptomatiques, dans le cadre d’un dépistage itératif ciblé à large échelle sur population fermée. Par exemple, cela peut concerner, d’une part, les établissements d’accueil du jeune enfant et les élèves des écoles et collèges, et d’autre part, les établissements de santé, les établissements sociaux et médico-sociaux (pour enfants et adultes en situation de handicap, pour personnes âgées), à la fois pour le personnel et pour les patients ou résidents.
- Pour les personnes-contacts et les personnes symptomatiques, lorsque le prélèvement nasopharyngé est difficile ou impossible.
Le caractère non invasif du prélèvement permet une très bonne acceptabilité des tests salivaires, notamment lors de campagnes de dépistage itératives (répétées) chez les personnes asymptomatiques.
Consultez notre guide d’accompagnement pour réaliser un test salivaire, et sa version imprimable.
À noter qu’à ce jour, seuls les tests RT-PCR sont autorisés sur prélèvement salivaire. Les autotests et les tests antigéniques sur prélèvement salivaire ne sont pas autorisés en France en raison de leurs performances, jugées insuffisantes par la Haute Autorité de santé (HAS). Cet avis défavorable a été renouvelé par la HAS le 21 février 2022, faut d’efficacité démontrée.
La Haute Autorité de santé a confirmé la bonne sensibilité des tests RT-PCR salivaires. La sensibilité de ces tests est estimée à 85%, ce qui est légèrement inférieur (3% à 11%) à celle des tests RT-PCR qui utilisent le prélèvement nasopharyngé.
Ce niveau de performance permet de les reconnaitre et de les déployer en France.
Le prélèvement salivaire est réalisé par un crachat dans un tube de prélèvement. Un test RT-PCR sur prélèvement salivaire se distingue uniquement d’un RT-PCR sur prélèvement nasopharyngé au moment du prélèvement. L’analyse est également réalisée dans un laboratoire de biologie médicale, le temps de rendu du résultat par le laboratoire d’un test RT-PCR sur prélèvement salivaire est identique au test RT-PCR sur prélèvement nasopharyngé. Il ne permet pas de gain de temps, son principal apport est lié à son acceptabilité qui est meilleure.
La prise en charge
L’Assurance maladie prend en charge une partie des frais liés aux tests de dépistage (antigénique et RT-PCR) du Covid-19 de tous ses assurés sans prescription.
Comme pour toute autre prestation prise en charge par l’Assurance maladie, ce remboursement partiel s’effectue par le biais d’un ticket modérateur, dont le montant à charge de l’assuré dépend du professionnel de santé réalisant le test :
- 30% pour les médecins, les pharmaciens, chirurgiens-dentistes et les sages-femmes ;
- 40% pour les infirmiers et les masseurs-kinésithérapeutes ainsi que pour les autres professionnels de santé quand le test est réalisé en laboratoire.
Le remboursement de ces tests continue à s’effectuer sans prescription initiale.
Pour la très grande majorité des assurés qui disposent d’une couverture complémentaire, ce ticket modérateur est intégralement et obligatoirement pris en charge. Le ticket modérateur est entièrement pris en charge pour les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire également.
Afin de continuer à protéger les populations les plus fragiles qui restent les plus exposées à des formes sévères malgré l’amélioration de la situation sanitaire, une prise en charge intégrale est maintenue pour les personnes suivantes, ainsi que pour les professionnels de santé, et ce même en l’absence de prescription :
- Les patients en affection longue durée (ALD) ;
- Les personnes de 65 ans et plus ;
- Les mineurs ;
- Les professionnels des secteurs médicaux et médico-sociaux, sur présentation d’un justificatif attestant de leur statut ;
- Les personnes bénéficiant d’une exonération au titre de l’assurance maternité ;
- Les personnes faisant l’objet d’un dépistage collectif.
Il n’est pas nécessaire de présenter un justificatif pour bénéficier du remboursement partiel de l’Assurance maladie sur les tests de dépistage de Covid-19. Par ailleurs, le remboursement de ces tests continue à s’effectuer sans prescription.
Toutefois, les personnes éligibles à une prise en charge totale (voir question précédente) devront effectivement présenter un justificatif attestant de leur situation. La vérification sera effectuée sur place le jour du test par le professionnel de santé.
Il est possible de bénéficier de la prise en charge par l’Assurance maladie pour des autotests dans plusieurs situations :
- Pour les aides aux personnes âgées et aux personnes handicapées afin de sécuriser leur activité en contact rapproché avec des personnes à risque de formes graves de Covid-19. Sont concernés par cette prise en charge les services d’aide à domicile (SAAD en service prestataire, intervenants mandataires, particuliers employeurs, salariés des SSIAD, salariés de service pour personnes handicapées) et les accueillants familiaux. La délivrance gratuite d’autotest sera assurée sur présentation d’un justificatif professionnel, dans la limite de 10 autotests par mois.
- Dans le cadre des campagnes de dépistages itératifs organisées par l’État.
- Pour les professionnels exerçant en école, collège et lycées qui peuvent se voir délivrer 10 autotests en officine sur présentation d’un bon de retrait nominatif établi par leur employeur (rectorat, établissement ou collectivité territoriale).
Les autotests vendus en pharmacie, destinés à un usage personnel, ne sont pas pris en charge par l’Assurance maladie pour le grand public.
Les médecins et les sages-femmes (aux femmes enceintes et à leur entourage proche) peuvent effectuer une prescription médicale dans ce cadre. Cette dernière est valable 48 heures et n’est pas renouvelable.
Les prix varient en fonction du type de test (test RT-PCR, antigénique ou autotest réalisé sous la supervision d’un professionnel de santé) et du lieu où ils sont effectués (métropole ou outre-mer).
Ainsi :
- Pour les tests RT-PCR réalisés sur prélèvement nasopharyngé par des laboratoires de biologie médicale, le tarif de référence est de 44 euros.
- Pour les tests antigéniques (TAG), le tarif est de 20 euros.
- Pour les autotests sous supervision (réalisés sous la supervision d’un professionnel de santé), le tarif de référence est de 12,05 euros.
L’Assurance maladie prend en charge une partie des frais liés aux tests de dépistage (antigénique, RT-PCR) du Covid-19 de tous ses assurés sans prescription.
Le reste à charge pour l’assuré sera déterminé en fonction du professionnel de santé délivrant le test et s’élèvera à 30% du coût du test s’il est réalisé par un médecin ou un pharmacien, un chirurgien-dentiste ou une sage-femme et 40% s’il l’est par un infirmier ou un masseur-kinésithérapeute. Il s’élèvera également à 40% du coût du test s’il est réalisé par un autre professionnel de santé en laboratoire.
Pour la très grande majorité des assurés qui disposent d’une couverture complémentaire, le reste à charge est intégralement remboursé. Il en est de même pour les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire.
Afin de protéger les plus fragiles, les tests de dépistage de Covid-19 sont remboursés à 100% sans prescription pour :
- Les patients en affection longue durée (ALD) ;
- Les personnes de 65 ans et plus ;
- Les mineurs ;
- Les professionnels des secteurs médicaux et médico-social, sur présentation d’un justificatif attestant de leur statut ;
- Les personnes bénéficiant d’une exonération au titre de l’assurance maternité ;
- Les personnes faisant l’objet d’un dépistage collectif.
Non, les tests de dépistage de Covid-19 sont remboursés à 100% pour les personnes bénéficiant d’une exonération au titre de l’assurance maternité.
Compte tenu de la fragilité du système de dépistage local, la gratuité des tests demeure garantie pour tous à Mayotte.
La prise en charge d’un test de dépistage (test RT-PCR ou par détection antigénique) réalisé à l’étranger dépend du pays dans lequel il est effectué.
Plus d’informations sur le site ameli.fr.
Les tests sérologiques sont pris en charge dans les conditions de droit commun, c’est à dire sur prescription et avec une prise en charge partielle par l’assurance maladie. Une exception existe pour les personnes immunodéprimées qui peuvent en bénéficier, sur prescription médicale, avec une prise en charge intégrale par l’assurance maladie.
Les certificats sanitaires
Depuis le 1er août 2022, conformément à la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie liée à la Covid-19, le passe sanitaire n’est plus exigé dans aucun lieu, y compris dans les établissements de santé et médico sociaux. La réalisation d’un test peut toutefois être prescrite par les équipes médicales et soignantes pour les patients afin de garantir la sécurité de leur prise en charge.
A compter du 1er février 2023, chaque personne réalisant un test de dépistage au Covid-19 (test antigénique ou RT-PCR) devra donner son consentement au partage de ses données personnelles pour recevoir les recommandations sanitaires adaptées à son résultat de test, mais également pour obtenir un certificat de test de dépistage permettant notamment de voyager dans certains pays et de justifier d’une infection. En l’absence de consentement, le patient sera toujours informé du résultat de son test par le laboratoire.
Depuis le 1er août 2022, le dispositif de contrôle sanitaire aux frontières, qui a permis depuis le début de la crise de protéger notre système de santé et de retarder l’arrivée sur le territoire national de variants aux caractéristiques préoccupantes, est levé.
En conséquence, la présentation du passe sanitaire n’est plus exigée par les voyageurs à leur arrivée en France, en métropole comme outre-mer, quel que soit le pays ou la zone de provenance.
Par ailleurs, dans le cadre des déplacements à l’étranger, une attestation de vaccination, un certificat de test négatif ou de rétablissement au format européen pourra être exigé par le pays de destination. Aussi est-il conseillé de bien conserver ses preuves sanitaires dans le Carnet de TousAntiCovid ou au format papier.
A compter du 1er février 2023, toute personne réalisant un test de dépistage au Covid-19 devra avoir donné son consentement au partage de ses données pour recevoir son certificat de test de dépistage.
Le dépistage des enfants
Le test de référence est le test RT-PCR sur prélèvement nasopharyngé.
Il est possible de faire tester les enfants grâce à des tests RT-PCR sur prélèvement salivaire en laboratoire de biologie médicale ou des tests antigéniques sur prélèvement nasal en officine de pharmacie, ce qui renforce l’acceptabilité de ces tests en limitant le caractère invasif de ces derniers.
Enfin, il est également possible d’effectuer des autotests dans les conditions évoquées aux conditions précédentes. Pour plus d’informations, le Guide autotests est à votre disposition.
Le test antigénique sur prélèvement nasal peut être effectué dans les conditions suivantes :
- En 2nde intention, lorsque le prélèvement nasopharyngé est difficile ou impossible ;
- Uniquement chez les enfants de moins de 12 ans , présentant des symptômes d’infection respiratoire aiguë.
Le test nasal peut être réalisé par 6 professionnels de santé (médecins, pharmaciens, infirmiers, sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes, chirurgiens-dentistes). Pour les enfants de moins de 3 ans, présentant des symptômes d’infection respiratoire aiguë, il est fortement recommandé qu’il soit réalisé chez un médecin pédiatre.
La fraude
Il existe plusieurs types de fraudes ou d’infractions :
- L’absence d’un professionnel de santé sur place, puisque l’acte de dépistage doit être impérativement effectué en présence d’un professionnel de santé ;
- l’absence de déclaration préalable au représentant de l’État de l’opération de dépistage ;
- la conformité des tests utilisés notamment leur inscription sur le site du ministère chargé de la Santé www.covid-19.sante.gouv.fr et les modalités de stockage et d’utilisation ;
- la facturation abusive des tests (cf. cas ci-dessous).
Pour rappel, les tests antigéniques et les autotests sur prélèvement salivaire ne sont pas autorisés en France au vu de leurs faibles performances.
Au moindre doute :
- Evitez de vous faire tester à cet endroit, ou refaites un dépistage si vous vous en apercevez après le test,
- Contactez l’Agence régionale de santé de votre région pour que celle-ci puisse réaliser une inspection. Chaque Agence régionale de santé possède un site internet avec une adresse email de contact.
Les fraudes et non conformités ont des conséquences pour le public et peuvent porter préjudice aux personnes venues se faire tester :
- Le prélèvement peut être mal réalisé et blesser la personne ;
- le prélèvement peut conduire à un résultat faussement négatif. La personne pensera donc être négative et risque de contaminer son entourage ;
- les tests utilisés peuvent ne pas être reconnus par les instances de santé ;
- enfin, depuis le 9 septembre 2021, dès lors qu’une fraude est détectée, les preuves de tests sont annulées.
Petit guide de réalisation des autotests
– Petit guide pour réaliser les autotests
– Petit guide pour réaliser les autotests sur les enfants (moins de 15 ans)
Tutoriel vidéo
– Vidéo tutorielle de réalisation d’un autotest
– Vidéo tutorielle de réalisation d’un autotest par un enfant (auto-prélèvement)
– Vidéo tutorielle de réalisation d’un autotest d’un adulte sur un enfant (moins de 15 ans)