En septembre 2020, la réforme globale des études en santé se traduira par la fin du numerus clausus – c’est-à-dire la fin de la limitation du nombre d’étudiants en médecine admis en 2ème année d’étude – et la suppression de la première année commune des études de santé (PACES) ainsi que celle des épreuves classantes nationales (ECN) pour les futurs internes. Au préalable, le concours d’accès aux études d’infirmier sera abrogé dès 2019 pour laisser place à une évaluation sur dossier d’un panel plus large de compétences.
L’idée est de rendre les cursus plus ouverts, plus proches de l’exercice professionnel, plus respectueux des envies et des compétences des étudiants. Il est également indispensable de renforcer l’adaptation de ces cursus à la santé de demain. Ainsi, en lien avec la nécessité de remettre la qualité au cœur des enjeux, le patient sera intégré comme acteur de la formation et de l’évaluation des futurs professionnels.
De même, au plus proche de l’exercice de nombreux futurs médecins, les stages en ambulatoire – en cabinet, en maison ou en centre de santé – seront fortement développés.
La prévention, trop souvent opposée aux soins, trouve également une place centrale depuis la rentrée 2018 avec le déploiement, sur le terrain, du service sanitaire.
La réforme des études en santé en quelques mesures clés de Ma santé 2022
Supprimer le numerus clausus et refondre les premiers cycles des études de santé
Réformer le 2ème cycle des études médicales et supprimer les ECN
Abroger le concours d’entrée en institut de formation en soins infirmiers (IFSI) dans le cadre de l’intégration dans ParcourSup
Déployer le service sanitaire mis en place depuis la rentrée 2018