Les assistants de régulation médicale (ARM), qui assurent le décroché des appels au 15, jouent un rôle fondamental dans le traitement des urgences et des soins non programmés, partout et à toute heure.
Plus globalement, il s’agit de continuer d’accompagner les acteurs et les organisations permettant la prise en charge des urgences et des soins non programmés, chantier qui figure parmi les priorités du ministère de la Santé et de la Prévention et sur lequel le Gouvernement s’est fortement engagé au cours des dernières années. En ce qui concerne les ARM, le Gouvernement a fait le choix, au cours des dernières années, de mieux valoriser leur rôle dans le système de santé et de les reconnaître comme des professionnels aux compétences spécifiques. Ainsi, les moyens consacrés à la formation des ARM ont été augmentés, avec la création de 19 centres spécialisés sur tout le territoire et la reconnaissance d’un parcours de formation en alternance notamment. En parallèle, le Gouvernement a également augmenté de manière significative le nombre d’ARM dans les SAMU et les SAS.
Dans le prolongement de ces premières mesures, Aurélien Rousseau, ministre de la Santé et de la Prévention, a décidé de prendre de nouvelles mesures statutaires et indemnitaires pour les assistants de régulation médicale :
- Une augmentation importante de la prime d’assistance à la régulation médicale : la prime qui s’élève aujourd’hui à 120€ bruts par mois sera portée à 220€ bruts par mois à compter du 1er janvier 2024.
- Une reconnaissance des voies spécifiques d’avancement de carrière. Les ARM disposeront de modalité d’évolution propres à leur métier, permettant de reconnaître leurs spécificités et leur offrant des perspectives d’évolution favorable pour leur carrière.
Ces deux mesures constituent, une nouvelle fois, une avancée majeure pour les ARM, qui sont un maillon essentiel dans la chaîne de secours. Elle vise à reconnaître leurs compétences et leurs missions spécifiques dans les établissements de santé. Avec ces annonces, nous voulons leur confirmer le soutien du Gouvernement. Mais notre attention pour la profession ne s’arrête pas là : nous continuerons de monitorer les entrées en formation, et d’évaluer la manière dont l’ensemble de ces mesures permettent de rendre ce métier attractif, pour mieux répondre aux besoins de santé des Français. Ces efforts s’inscrivent dans le cadre de la poursuite d’un plan global d’amélioration de la filière de traitement des urgences et des soins non programmés
a déclaré Aurélien Rousseau.
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